1. Pas chamboulés L'Espagne n'a pas vécu un vendredi ordinaire. Subir sa deuxième pire défaite en Coupe du monde, ce n'est pas habituel. Mais Vicente Del Bosque veut faire comme si de rien n'était. «Aujourd'hui, je n'avais pas prévu de venir mais cette conférence de presse envoie un signal de normalité». 2. L'isolement n'est pas la solution Del Bosque ne veut pas que son groupe se referme sur lui-même pour ressasser cette déroute. «Je ne crois pas qu'il soit bon de s'isoler, il faut montrer de la modération dans la victoire comme dans la défaite». 3. L'attitude positive Beaucoup de choses n'ont pas été pour la Roja, mise en difficulté collectivement et par certaines individualités. Pourtant, Del Bosque retient autre chose. «Je préfère être positif et me concentrer sur notre première période où tout se déroulait bien pour nous». 4. Aucune excuse Aucun Espagnol ne compte se chercher d'excuse pour expliquer la défaite, à l'image de Sergio Ramos. «Les excuses, c'est pour les perdants, l'Espagne a une mentalité de vainqueur et cela ne va pas changer». 5. Les Espagnols ne sont pas trop vieux Certains joueurs d'expérience ibériques n'ont pas rayonné comme lors des précédentes compétitions internationales. Mais non, leur époque n'est pas encore révolue selon leur sélectionneur. «Nous les avons emmenés parce que nous sommes convaincus qu'ils sont les meilleurs». 6. Pas de bouc émissaire Certaines individualités, comme Iker Casillas, ont été pointées du doigt après la rencontre. Del Bosque ne veut pas les accabler. «Il est possible qu'il y ait des changements mais ce ne serait pas pour stigmatiser quelqu'un». 7. La tête sur les épaules A en croire Sergio Ramos, les Espagnols gardent confiance en eux. «Il ne faut pas non plus devenir fou, la force de ce groupe est de se relever de ses moments difficiles». 8. Reculer pour mieux sauter Sergio Ramos compte se servir de l'ampleur de la défaite pour mieux rebondir, plutôt que de mettre la tête dans le seau. «Ce 5-1 est un supplément de motivation pour le prochain match». 9. Ne leur parlez pas de fin de cycle Titrés en 2008, 2010 et 2012, les Espagnols refusent d'être considérés comme des sénateurs en bout de course. Sergio Ramos est clair à ce sujet. «Parler d'une fin de cycle serait une vraie folie». 10. Ils n'ont pas dit leur dernier mot S'ils comptent trois points de retard sur les Pays-Bas et le Chili, les coéquipiers de Sergio Ramos ont encore deux matchs pour terminer dans les deux premiers du groupe. «Ils ne nous ont pas encore renvoyés à la maison, nous allons donner toute notre âme jusqu'à la dernière minute».