Onze ans après, le ST rêve de disputer une nouvelle finale de Coupe de Tunisie En 2003, à Radès, la bande à Ahmed Mghirbi avait piégé (1-0) un Club Africain donné largement favori. Mais c'était sans compter avec la grinta, l'esprit de corps et la détermination des copains de Lassaâd Dridi, passé depuis de l'autre côté de la barrière. La demi-finale de cet après-midi (16h00), à El Menzah, doit être engagée comme un pur moment de bonheur, à en croire le même Dridi : «Il y a des joueurs qui n'ont jamais savouré le goût d'une finale de coupe, rappelle-t-il. Forcément, si l'occasion se présente à la génération actuelle, autant ne pas rater le coche, car il n'est pas certain qu'il y aura vraiment une autre chance. Je voudrais tant et tant que mes joueurs abordent le duel avec l'Etoile du Sahel dans cet esprit-là, avec la conscience qu'ils peuvent aller très loin, peut-être même jusqu'au bout. Nous l'avons échappé belle en championnat, après avoir longtemps été au bord du précipice. A présent, nous sommes libérés d'un poids écrasant. Nous ne lâchons rien». D'ailleurs, il n'y a guère de secret : à ce stade de la saison, quand les ressources physiques viennent à manquer à tous les clubs qui n'aspirent plus qu'à un repos salvateur, la différence se fait beaucoup plus sur les qualités mentales que sur celles techniques. «La clé du succès a pour nom volonté et concentration, martèle le jeune technicien stadiste. On ne baisse jamais les bras. Il faut engager ce combat sans complexe aucun quand bien même l'adversaire s'appellerait Etoile du Sahel. Mais aussi malgré la décision de transférer cette demi-finale au stade d'El Menzah, ce qui nous enlève forcément le petit avantage d'être le club qui reçoit. On aurait pu nous dire d'aller jouer à Sousse, tout court, d'autant qu'on a infligé un match à huis clos à notre club. Ç'aurait été plus simple, plus franc», constate-t-il. Lui aussi n'est pas tellement convaincu par l'histoire d'un gazon «malade», en l'occurrence celui du Zouiten. Une attaque à réinventer Quoi qu'il en soit, le staff «rouge et vert» entend confirmer pratiquement le même onze qui a éliminé le Club Africain au tour précédent. Pourtant, Ali Abdi est quelque peu souffrant alors qu'un gros point d'interrogation concerne la ligne d'attaque où ni Alaâ Marzouki ni Thierry Ernest Anang ne paraissent en mesure de débuter le match parmi le onze titulaire. Touzri, assisté par Landolsi, animera encore une fois le secteur offensif qui risque de se révéler un peu trop léger pour prétendre tromper la vigilance d'une défense aussi rodée que celle de l'Etoile. Mhadhebi et Gharsallaoui dans le viseur Sur un autre plan, le Stade négocie avec l'Espérance Sportive de Tunis pour le transfert de Mohamed Ali Mhadhebi et peut-être aussi Khaled Gharsellaoui. Notre source souligne que le club du Bardo espère parvenir à une cession définitive des deux joueurs «sang et or» et rompre avec la stratégie des prêts. En fait, les seuls joueurs prêtés l'hiver dernier par l'Espérance s'appellent Ali Abdi et Ernest Anang. Sans plus. Outre le retour de Marcel Kouassy et de Haythem Ben Salem, dont l'aventure avec la Palme de Tozeur a pris fin avec la relégation du Club du Djérid, le club du Bardo espère faire signer deux joueurs brésiliens après avoir réussi à le faire avec le défenseur axial Ziad Jelassi (ex-CA, COT, JS...). Au rayon des renouvellements de contrat, un accord a été conclu avec Lassaâd Hammami, Mejri et Malek Landolsi afin qu'ils rempilent. Enfin, tout ce qui se dit au sujet du départ du gardien Hamdi Kasraoui au Club Athlétique Bizertin, où il remplacerait Farouk Ben Mustapha, en instance de départ soit au Club Africain, soit dans un club turc, est sans fondement, nous assure une source stadiste bien informée. Formation probable : Kasraoui, Ben Ali, Béjaoui, Abbès, Dridi, Awadhi, Alex, El Ouni, Abdi, Landolsi, Touzri.