Sur leur lancée du sauvetage miracle de la relégation, les stadistes passent en demi-finale de la coupe Stade olympique d'El Menzah, temps chaud, pelouse en bon état, assistance assez nombreuse, ST bat CA par 1-0, mi-temps (0-0), but de Abbès (79'), avertissements à Tka (CA) et Dridi et Landolsi (ST), arbitrage de M. Slim Belkhaouas. CA : Dkhili, Agrebi, Haddadi, Ifa, Tka, Korbi (Moussilou), Zitouni, Touré, Jbali (Hedhili), Ezechiel (Ghali), Dhaouadi. ST : Kasraoui, Ben Ali, Béjaoui, Dridi, Abbès, Alex, Awadhi, Jlassi, Abdi, Landolsi (El Ouni), Touzri (Marzouki). Lassaâd Dridi et ses joueurs ne l'ont pas volé. Le Stade Tunisien a fourni hier une prestation digne de sa réputation. Les joueurs du Bardo, qui venaient d'achever une saison douloureuse par un maintien miracle, ont défait le Club Africain. Personne ne peut mettre en cause la qualification des stadistes. On savait à l'avance que les camarades de Kasraoui allaient se jeter corps et âme dans l'épreuve de la coupe de Tunisie. L'esprit dégagé après avoir réussi à sauver la mise en championnat, les stadistes se sont mis en tête de jouer les trouble-fêtes et ils ont réussi à le faire. Leur fraîcheur physique leur a été d'un apport certain. Au contraire d'une équipe clubiste qui a payé le tribut des efforts fournis quelques jours auparavant face au Stade Gabésien. Et encore heureux que les clubistes n'aient pas disputé les prolongations. Hier, le Stade Tunisien a joué sans complexe et a fait preuve d'une grande intelligence pour contrecarrer les manœuvres offensives adverses. Pourtant, les stadistes étaient les moins dangereux. Ils ont dû subir la loi de leurs adversaires durant toute la première mi-temps et lors de la moitié de la seconde période de jeu. Ezechiel encore et toujours Les Clubistes ont été bien maladroits : Mondher Kebaïer aurait dû chercher à redonner du souffle à son équipe après les efforts fournis face au Stade Gabésien au tour précédent. Korbi par exemple était émoussé et aurait dû céder sa place à Ouedhrefi. De deux, on s'attendait franchement à ce que l'entraîneur clubiste se passe des services d'Ezechiel, autour d'un énorme gâchis face aux Gabésiens. Mondher Kebaïer ne l'a pas fait et en bon conservateur, il a réaligné le même onze rentrant. Résultat: Ezechiel est encore une fois passé à côté de la plaque, mais cette fois la chance n'a pas été du côté du Club Africain. Le Tchadien a raté au moins trois buts et aurait pu assommer seul le Stade Tunisien. Il a d'abord tiré mollement de la tête face à Kasraoui suite à un centre de Dhaouadhi, permettant au portier du Stade Tunisien de dévier facilement la balle des buts (24'). Ezechiel va ensuite prendre la défense stadiste de vitesse à deux reprises pour tirer hors du cadre alors qu'il était en excellente position de conclure (59' et 74'). Pendant ce temps, le Stade Tunisien, qui se contentait de défendre, va prendre son courage à deux mains et avancer d'un cran. Touzri a eu une belle opportunité d'ouvrir le score. Bien servi dans le dos de la défense clubiste, l'attaquant stadiste rate le cadre (57'). Les joueurs du Bardo étaient désormais plus en confiance. Ils croyaient plus que jamais en leur bonne étoile et ils auront gain de cause à la 79'. Abbès expédie la balle dans la lucarne de Dkhili sur un coup franc tiré à la perfection. Les Clubistes ne reviendront jamais dans le match, le glas ayant sonné pour eux. Bravo aux Stadistes qui n'ont jamais baissé les bras. Ils ont laissé passer l'orage pour repartir de plus belle. Bonne continuation.