Malgré les absences, l'équipe de Tunisie s'est bien comportée. Le plus dur reste à faire Equipe changée avec un amalgame d'anciens et de moins anciens, ça sent nouveau pour l'équipe de Tunisie. Ce n'est certainement pas une révolution de palais, il y a encore des repères que l'on connaît bien (Rezig, Kechrid et Chouya), mais il y a des joueurs qui ont eu moins de temps de jeu par le passé, et qui se trouvent aujourd'hui joueurs-clés. On vous parle de l'équipe de Tunisie qui vient de terminer sa participation au tournoi international d'Alexandrie. La délégation tunisienne a effectué hier son retour avec, à la clé, une participation satisfaisante. Au-delà des résultats, ce qui compte, c'est que nos basketteurs (en plein cycle de travail chargé) figurent bien là où ils jouent et là où il y a enjeu. Ce tournoi, bien qu'amical, reste intéressant et permet au staff technique national de tirer plein de leçons. La première leçon, c'est que l'équipe a d'autres ressources et peut compter sur d'autres joueurs qui n'avaient pas beaucoup de temps de jeu avant. Deux victoires contre le Koweït 84-65 et l'Egypte 67-64, et trois défaites face à Ittihad Alexandrie 69-72, l'Angola 56-62 et la Jordanie 74-83, le bilan est satisfaisant en général. Au-delà des résultats, l'équipe de Tunisie a fait peau neuve, du moins quand on voit Lahyani, Trimech, Abada et Gueddour prendre plus d'importance. Rezig, blessé, c'est Kéchrid qui a joué tous les matches. En l'absence de Selimène, Mejri, Ben Romdhane et plein d'autres titulaires, le cinq tunisien a bien tenu le coup. L'Afrobasket, c'est demain L'équipe de Tunisie ne chôme pas. Elle est en plein travail avec des stages successifs à Tunis et à l'étranger en été. En attendant de participer au tournoi de Bucarest, le cinq tunisien logera à Tunis pour un stage de 10 jours. Mais le plus important, à notre avis, c'est de marquer une nouvelle ère en sélection. N'oublions pas surtout la débacle du dernier Afrobasket 2013. Nous sommes obligés de nous racheter et de véhiculer une autre image de la sélection. C'est nous qui allons organiser le prochain championnat d'Afrique, et cela veut dire que nous sommes dans l'obligation de jouer pour la victoire finale. Ce tournoi d'Alexandrie consolide ce que nous avons dit il y a un an : il faut déclencher un nouveau cycle en sélection. Certains joueurs, certains choix et la manière de gérer la vie interne du groupe sont à revoir. Les Lahyani, Abassi, Chouya, Abada, Jaziri vont devoir prendre plus d'importance d'ici le prochain Afrobasket. D'autres joueurs cadres, qui ont fait carrière en sélection, vont-ils payer les frais de la montée en puissance des nouveaux joueurs en forme du championnat ? Va-t-on compter sur les quelques joueurs qui évoluent en Europe ? On attend du renouveau, sachant que le potentiel de la sélection est énorme.