Les Verts ont repris le travail sur fond de confusion quant au nom du futur président Depuis le 30 juin, Gérard Buscher a repris le travail à la tête du Club Sportif d'Hammam-Lif. «Il avait déjà exercé avec nous en 2009-2010 et connaît par conséquent les moindres recoins du club, rappelle Talel Ben Mustapha, président de la section football du club banlieusard. Le courant est vite passé avec l'effectif actuel. Dans son esprit, il est hors de question que le club joue une nouvelle fois pour le maintien. Nous allons nous employer pour terminer dans les huit premiers, un objectif réaliste à condition d'éviter l'instabilité de l'exercice précédent où quatre entraîneurs s'étaient relayés sur la durée de la saison: Férid Ben Belgacem, Noureddine Bousnina, Fethi Laâbidi et Gérard Buscher. Continuité et discipline seront les credo car il ne faut pas s‘attendre à de gros chambardements au niveau de l'effectif. Buscher déteste que l'on amasse une armée de joueurs pour n'en faire jouer que quelques-uns. Le parckegging, ce n'est pas son genre. Nous allons nous contenter d'enrôler trois ou quatre joueurs répondant à nos besoins qui se situent dans les couloirs en plus des postes de régisseur et d'avant-centre», assure Ben Mustapha. Michael Buscher a signé Un premier arrivé : Michael Buscher, le fils de l'entraîneur qui répond au profil recherché d'un bon demi offensif. En contre-partie, on enregistre le départ de l'attaquant Ali Zitouni, en plus de Anis Ben Chouikha et Hamza Baghouli, partis il y a quelques mois déja. L'équipe attendra la fin de Ramadan pour partir en stage à Hammam-Bourguiba. En attendant, elle dispute dimanche prochain un match amical face à l'Avenir Sportif de La Marsa. Ce sont 24 joueurs qui se trouvent actuellement sous les ordres de Buscher qui avait assuré le maintien des Verts lors du dernier mois de compétition où il les avait drivés. Un statut d'exilé fort coûteux Dès le coup d'envoi de l'exercice 2014-2015, le CSHL devrait revenir à ses pénates. «Nous allons tout faire pour réintégrer notre stade après cinq ans de SDF, insiste Talal Ben Mustapha. Cette histoire de zone résidentielle dans laquelle se situe le stade ne convainc personne. Nous allons présenter notre dossier pour démasquer cette farce. Il faudra que le maire de la ville nous soutient à fond dans notre requête. Surtout quand on pense aux coûts faramineux du statut d'exilé. Lorsqu'il nous fallut chercher un stade pour les entraînements et les rencontres, une séance à Radès nous coûtait 120 dinars, sans parler de la location du bus. En retour, il y a peu de soutien. Tout ce que vous pouvez attendre d'un supporter, c'est tout simplement une carte d'adhérent!», déplore-t-il. Zayet et Ben Hamza se retirent C'est l'effervescence à Boukornine et alentours. L'Assemblée générale élective est prévue dimanche 20 juillet à partir de 10h00. Elle sera précédée la veille d'une A.G. ordinaire. Ces assises créent une ambiance délétère nourrie autour des candidats. On se tire à boulets rouges, ce qui n'augure rien de bon. Il y a même jusqu'à la date retenue pour ces élections qui divise les protagonistes. Faouzi Zayet a retiré sa candidature, Fadhel Ben Hamza était hier sur le point de le faire. La succession de Adel Daâdaâ se révèle problématique à un point tel qu'au-delà des noms de Zayet et Ben Hamza, c'est l'équilibre même de l'association qui risque d'en pâtir. «Il est difficile de continuer à travailler dans cette atmosphère. Personnellement j'hésite encore à le faire. A mon avis, le retour de Daâdaâ s'impose , il peut rester aux affaires une saison supplémentaire. D'ailleurs, un consensus se dégage actuellement autour du maintien de Daâdaâ. Les sages et les grandes personnalités du club doivent creuser dans cette direction. Aussi bien financièrement qu'au niveau sportif, le CSHL a, à mon sens, le plus grand besoin du concours de son président sortant», estime Talal Ben Mustapha qui a pourtant vu bien d'autres durant son long parcours au sein de son club de toujours.