Les marchés ont pris connaissance pendant la séance de la confirmation d'un taux annuel d'inflation à 0,3% en septembre dans la zone euro, son plus bas niveau depuis octobre 2009. Les principales Bourses européennes ont pour la plupart terminé, jeudi, dans le rouge, minées par les inquiétudes croissantes sur l'économie mondiale et les craintes d'une déflation dans la zone euro. Les principales places ont cependant réduit leurs pertes en fin de séance, le Dax allemand passant même dans le vert à la suite des déclarations d'un responsable de la Réserve fédérale suggérant la poursuite momentanée par la Banque centrale américaine de sa politique de rachat d'actifs en raison du fléchissement des anticipations d'inflation. A Paris, le CAC 40 a perdu 21,10 points, soit 0,54%, à 3.918,62 points. A Londres, le FTSE a reculé de 0,25%. Contre la tendance, le Dax a pris 0,13%. L'indice européen EuroStoxx 50 a cédé 0,62% après avoir abandonné plus de 2% en séance. Le FTSEurofirst 300, en repli de plus de 13% depuis septembre, a touché un plus bas de 13 mois avant de se reprendre pour terminer sur un recul limité à 0,49%. Signe de la nervosité des marchés et de l'aversion au risque, l'indice de la volatilité de l'EuroStoxx 50 a grimpé jusqu'à 35,5, au plus haut depuis la mi-2012, avant de se calmer un peu. Les marchés ont pris connaissance pendant la séance de la confirmation d'un taux annuel d'inflation à 0,3% en septembre dans la zone euro, son plus bas niveau depuis octobre 2009. Les investisseurs craignent en outre de voir la Grèce sortir trop tôt du programme d'aide international, certains s'interrogeant sur la capacité de la Banque centrale européenne (BCE) à empêcher une nouvelle crise de la dette souveraine. Dans ce contexte, une nouvelle salve de résultats trimestriels est passée au second plan. A Paris, EDF, pénalisé par les incertitudes entourant l'actionnariat du groupe, a perdu 5,98%, la plus forte baisse du CAC 40.