Les espoirs d'apaisement liés à la mise en place d'un programme d'aide à l'Irlande n'auront duré que quelques heures sur les marchés d'actions européens, qui sont repartis à la baisse à la mi-journée et terminé la séance sur une note négative. A Paris, le CAC 40 n'a pas fait exception, finissant en retrait de 1,07%, 41,27 points, à 3.818,89 points, cependant que Londres a abandonné 0,91% et que Franfort a terminé sur un recul de 0,31%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a quant à lui perdu 0,74%. Le principal indice boursier français a été lourdement pénalisé par le comportement des valeurs bancaires victimes de la défiance des marchés à l'égard d'un secteur exposé à la crise irlandaise. Crédit agricole a perdu 3,78%, Société Générale a cédé 2,82% tandis que BNP Paribas a abandonné 2,16%. A rebours de la tendance, Renault a terminé en hausse de 1,48%, emmenant son concurrent PSA (+0,92%) dans son sillage, après que Bank of America-Merill Lynch a relevé son objectif de cours sur Renault et réitéré son conseil d'achat. Le broker a également relevé son objectif de cours sur Peugeot de 24 à 30 euros.