L'équipe à battre aura fort à faire face aux Verts. Le CA a de nouveau endossé le costume de leader suite à sa démonstration de force à Gafsa face à EGSG. Dans le même temps, son concurrent étoilé a mordu la poussière face à des Cabistes jouvenceaux et réalistes. C'est dire que même s'il est encore trop tôt pour se prononcer sur une nouvelle bipolarisation de notre compétition nationale, le récent chassé-croisé entre le CA et l'Etoile promet une belle empoignade et un duel à distance qui ne manquerait pas de pimenter le championnat. Nous n'en sommes pas encore là : l'équipe à battre, le CA, devra tout d'abord maintenir la cadence (avec son coleader étoilé) et tenir à bonne distance les postulants traditionnels dans son rétroviseur. L'adversaire de dimanche s'appelle le CSHL, un club considéré comme la bête noire du club de Bab Jedid (vu l'historique entre les deux associations). Match piège par excellence pour un CA qui devra gagner quelle que soit la manière. L'on s'attend toutefois à un match ouvert et débridé, sachant qu'en face, les Verts de Gérard Buscher refusent rarement le jeu. Et pour cause, le CSHL compte quatre victoires et autant de défaites (aucun nul). Un historique de rencontres qui en dit long sur le profil de l'équipe et la stratégie de jeu prônée par le technicien français. Ghandri, Mikari et Dhaouadi d'entrée On ne change pas une équipe qui gagne et qui brille par son endurance (les quatre buts du CA face à Gafsa ont été inscrits à partir de l'heure de jeu). Cependant, dans l'optique du match face aux Verts, Daniel Sanchez pourrait procéder à trois changements. Tout d'abord sur le flanc gauche où Mikari se trouve en ballottage favorable avec Oussama Haddedi (qui vient de rempiler). Puis, à l'entrejeu où le jeune Seïdu Salifu fera les frais de sa baisse de régime. Salifu sur le banc, c'est le jeune Nader Ghandri qui tiendra le rôle de sentinelle. Fin technicien, ce jeune joueur âgé de 19 ans (natif de 95) doit toutefois encore muscler son jeu pour devenir un jour le taulier de l'équipe. Un fait est certain, ce transfuge d'Arles Avignon (signataire d'un bail de quatre ans) marque des points à l'entraînement et a actuellement les « faveurs » du technicien clubiste. Enfin, plus haut, Zouheïr Dhaouadi pourrait retrouver son couloir gauche d'entrée de jeu. Chose promise, chose due C'est une des promesses électorales du président Slim Riahi en passe d'être tenue (une fois le volet réalisation achevé). Outre la remise en état de la pelouse du terrain principal de football (dans le cadre du projet de réaménagement du Parc A, et consistant en la préparation de la plateforme dans le but d'y installer une pelouse hybride nouvelle génération), un nouveau complexe sera bientôt érigé sur une surface de plusieurs hectares. Pour revenir au terrain synthétique (tartan), ce sera une première du genre en Tunisie, puisqu'il s'agit ici de la dernière innovation en termes de gazon naturel qui est piqué de milliers de fibres synthétiques où il s'enracine dans un substrat mêlant sable fin, granules de liège et microfibres synthétiques. Celle-ci offre de nombreux avantages : platitude, souplesse et résistance aux intempéries. Rappelons que ce terrain sera mis à la disposition de l'équipe à partir de la deuxième quinzaine du mois de décembre 2014, en plus de celui en face de l'administration, ce qui marquera le retour à l'entraînement de l'équipe A au Parc Mounir-Kebaïli.