Nous sommes au tiers du championnat. Et l'on n'arrête plus de vivre, à chaque semaine, une polémique sur l'arbitrage et, bien sûr, sur les arbitres. Les hommes en noir sont poussés dans leurs retranchements, vivant des moments difficiles. Ça ne concerne plus que quelques arbitres, ou quelques dirigeants. A chaque journée, un raz de marée de contestations sur des actions de but et des penalties. La JSK, l'ASM et l'ESS crient au scandale et chacun présente sa version, plus ou moins légitime. Ce n'est pas là le fond du problème. Le problème est tout autre : sommes-nous en face d'un championnat truqué et dirigé à sens unique ? Poussons encore le raisonnement. Sadok Salmi et Heythem Kossaï, deux arbitres accusés de tous les péchés, vont-ils mettre fin à la confiance imposée par la FTF dans l'arbitre tunisien ? C'est-à-dire qu'à force de vivre ces contestations, et ces erreurs qui sont en train de fausser les matches, on va discréditer les arbitres tunisiens et revenir au recours à l'arbitre étranger. Si, au tiers du parcours, nous en sommes arrivés là, qu'allons-nous vivre au dernier tournant du championnat, au moment où l'on jouera le titre et le maintien ? On ne pardonne plus rien aux arbitres, peu importe qu'ils soient de bonne ou de mauvaise foi, le fait est là. L'arbitre tunisien est en train de perdre des points précieux. Tout le monde lui cherche la petite bête, tout le monde le condamne. Jusqu'à quand va-t-on résister ?