On pourrait les appeler ''les partis qui ne comptent pas'' au moment où ils ne savent plus où donner de la tête, alors que tout tourne autour des deux titans (Nidaa Tounes et Ennahdha). Perdant progressivement confiance en leur bonne étoile, ils en sont réduits à improviser dans ce dernier quart d'heure et une poignée d'entre-eux a jugé utile de soutenir Marzouki : le CPR, bien sûr, le Courant démocratique, Al Binaa al Watani, Al Islah Wa Attanmiya, Al Adala Wa Attanmiya, Al Binaa Al Magharibi. Ils ont même mis sur pied une cellule de coordination en prélude à l'institution d'un débat futur. Finalement, on se rend compte que chacun tire les draps vers lui et ne semble être venu que pour faire campagne auprès de candidats qui, eux aussi, se voijijent déjà à Carthage.