Lors de la séance plénière du mardi 6 mai 2025, consacrée au vote sur l'accord de prêt signé le 24 janvier 2025 entre la République tunisienne et la Banque africaine de développement (BAD), la députée Zina Jeballah, membre du groupe parlementaire Al-Amana wal Amal (l'Ethique et l'Action), a dénoncé les attaques ciblant l'Assemblée des représentants du peuple. Selon elle, ces attaques émanent de « forces de la régression, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays », qui voient dans la réussite du Parlement une menace. « La réussite de cette institution est celle de la Tunisie, du processus de réformes, et du Président de la République, garant de la politique générale de l'Etat », a-t-elle affirmé. Un engagement sans faille pour les réformes Dans une déclaration forte, Zina Jeballah a assuré que le Parlement « restera un rempart solide qui ne pliera pas » face aux tentatives de déstabilisation. « Les absurdités ne nous détourneront pas du chemin des réformes, aux côtés du Président de la République », a-t-elle martelé. Un travail législatif assumé, un rôle de contrôle entravé La députée a également évoqué les limites de l'action parlementaire, soulignant que si le travail législatif est accompli avec rigueur, le rôle de contrôle reste en deçà des attentes. « Notre mission de surveillance est entravée par le manque d'implication du gouvernement et la faiblesse de sa coopération avec les députés », a-t-elle déploré. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!