L'équipe de Tunisie veut terminer le boulot dès vendredi à Gaborone Un seul point lui manque encore pour assurer sa qualification mathématique en phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 2015, laquelle se cherchait toujours une nouvelle domiciliation suite à la défection du Maroc, Ebola oblige! Elle était partie hier chercher ce dernier point à bord d'un vol spécial sur les terres botswanaises, à l'autre extrémité du continent, au bout d'un interminable safari de presque une demi-journée. Vendredi après-midi, au National Stadium de Gaborone, les Aigles de Carthage vont se produire dans un contexte plutôt inédit. Car, en face, les «Zèbres» n'ont plus rien à attendre d'une telle affiche. Bons derniers, ils ont été vite boutés hors de la course à la qualification laquelle, en bonne logique, concerne les trois favoris Tunisie, Sénégal et Egypte. Pourtant, on a comme l'impression que les hommes de James Peter Butler ont une dent contre la Tunisie et tiennent à prendre leur revanche suite à leur défaite sur le fil (1-2) au match aller, le 6 septembre dernier, à Monastir. Après avoir mené au score par Mogorosi, ils furent rattrapés sur un exploit balistique de Wahbi Khazri (74') avant de se faire battre sur une réalisation à la toute dernière minute de Yassine Chikhaoui. Comme par hasard, ces deux joueurs étaient tous deux absents, lundi soir à l'occasion de la seule séance d'entraînement effectuée en Tunisie. Le demi droit des Girondins de Bordeaux est suspendu à Gaborone (2e avertissement), mais sera de retour pour l'ultime match des éliminatoires, le 19 novembre à Monastir contre l'Egypte. De son côté, Chikhaoui est resté, lundi soir, à se soigner à l'hôtel, subissant des massages suite à un coup subi le dernier week-end avec le FC Zurich. Sa participation vendredi n'est pas pour autant remise en cause, loin s'en faut ! En attendant Harbaoui En revanche, le grand absent à Gaborone s'appelle Sabeur Khelifa. Le coup au mollet reçu dimanche à Kairouan le contraint à observer une dizaine de jours de repos, d'où son absence mercredi prochain également devant les Pharaons. Il n'en reste pas moins que les solutions offensives ne manquent pas, en attendant qu'un jour prochain, Hamdi Harbaoui puisse réintégrer les rangs du club Tunisie où il est frappé d'ostracisme depuis sa sortie médiatique aux lendemains de la dernière édition continentale. Ce qui constituerait, à coup sûr, un apport décisif. Les «Zèbres», eux, évolueront sans Nato, qui évolue dans le championnat indien, pas vraiment en odeur de sainteté avec son coach. Le sélectionneur George Leekens prévient que le Botswana sera animé d'intentions belliqueuses en raison de la tournure du premier match éliminatoire, à Monastir. A la fin de ces débats, le coach des «Zèbres» avait glissé à son homologue tunisien que le retour sera électrique. C'est, du moins, ce que raconte le technicien belge. Pour mettre un peu plus de pression sur ses hommes?