Le candidat du Front populaire à l'élection présidentielle, Hamma Hammami, a indiqué, hier matin, dans une déclaration au correspondant de l'agence TAP à La Manouba, qu'il y a des «tentatives pour diviser et terroriser le peuple tunisien». Il a souligné, au cours d'une visite au gouvernorat de La Manouba, que «la compétition doit être entre les programmes et non à travers les appels à la division», expliquant que les ligues de protection de la révolution qui ont été dissoutes sont de retour et qu'elles sont utilisées par une partie politique, accusant «le gouvernement de ne pas être intervenu, malgré l'existence de slogans appelant à la violence». Au cours de sa tournée, le candidat du Front populaire a effectué une visite à la cité des Roses, à Chabbaou, dans la zone de Oued Ellil, et visité la maison du martyr Zouheir Kehili, dans la zone de Douar Hicheur, tombé lors de la dernière attaque terroriste, dans la zone de Nebeur (gouvernorat du Kef) et a rencontré des universitaires dans la ville de Den Den. A signaler que le cortège de Hamma Hammami a été victime d'un accident de la route bénin, avec un carambolage, au niveau de la route Tunis/La Marsa, alors qu'il se dirigeait vers le gouvernorat de La Manouba, ce qui avait causé des dégâts matériels à certains véhicules... Mondher Zenaïdi à Tataouine : Assurer la sécurité globale et équitable Le candidat indépendant à la présidentielle 2014, Mondher Zenaïdi, a déclaré, hier à l'Agence TAP, que la création d'un fonds de développement des régions compte parmi les priorités de son programme électoral. Mon programme repose essentiellement sur la nécessité d'assurer «la sécurité globale et équitable » ainsi que sur les programmes de résorption du chômage, a-t-il dit lors d'une visite dans le gouvernorat de Tataouine dans le cadre de sa campagne électorale. Mondher Zenaïdi a insisté sur l'importance d'«instaurer une diplomatie active », relevant qu'au cas où il serait élu, il entamera une tournée à l'étranger pour promouvoir l'image de la Tunisie, attirer les investisseurs et relancer le tourisme. Il a, par ailleurs, souligné l'impératif d'associer la communauté tunisienne à l'étranger à la chose publique en Tunisie et de porter une attention particulière aux catégories défavorisées, dont celles à besoins spécifiques. Hamouda Ben Slama à Tunis «Le vote utile nuit à la démocratie» Le candidat indépendant à la présidentielle, Hamouda Ben Slama, a soutenu que le dossier du terrorisme est un dossier prioritaire qui doit être traité avec beaucoup de sérieux et d'efficacité, notamment à travers la mise en place d'une nouvelle stratégie globale permettant de combattre ce fléau. Lors de sa tournée, hier dans la capitale, Hamouda Ben Slama, a déclaré, à l'Agence TAP, que l'actuelle campagne électorale se caractérise par le phénomène de la bipolarisation, ce qui risque, a-t-il dit, d'orienter la plupart des électeurs vers le vote utile. Selon lui, « le vote utile nuit à la démocratie ». En cas de victoire, le candidat Hamouda Ben Slama a promis de rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie, qualifiant de « hâtive » la décision de geler les relations avec ce pays. Le candidat prévoit dans le cadre de sa campagne de visiter les gouvernorats de Béja, Bizerte, Mahdia, Monastir, Sousse, Ben Arous et Nabeul. Marzouki à Kébili : Lutter contre les réminiscences de la dictature Le candidat indépendant Mohamed Moncef Marzouki a appelé, hier lors d'un meeting populaire à Kébili, les Tunisiens à sauvegarder l'autorité de l'Etat et à lutter contre les réminiscences de la dictature. «Le 23 novembre focalisera l'intérêt du monde arabe qui surveille de près le processus de transition démocratique en Tunisie pour voir si les Tunisiens réussissent la réalisation de la première démocratie dans la région», a ajouté Marzouki. «Les menaces de vengeance et les incitations à la haine confirment la politique autocratique de ces politiciens», a estimé Marzouki, appelant à «les combattre par la cohésion des rangs et les messages de paix afin de protéger la liberté et se pencher sur le processus de développement». Le jour du vote, le 23 novembre, marquera la rupture avec les anciennes pratiques de manipulations des votes et de l'argent sale. Les différents partis politiques doivent être représentés au gouvernement parce que l'Etat doit répondre aux aspirations des Tunisiens dans les différentes régions, a-t-il soutenu. Yassine Chanoufi à Béja : Combattre le terrorisme Le candidat indépendant à l'élection présidentielle, Yassine Channoufi, s'est déclaré confiant en l'adhésion du peuple tunisien à son programme qui est axé sur des projets pour les jeunes, l'ouverture sur les marchés économiques et la révision des coalitions. Dans une déclaration à l'agence TAP à l'occasion de sa visite à Béja dans le cadre de sa campagne électorale, Channoufi a affirmé avoir concentré ses efforts sur la présentation de son programme électoral et non sur la critique de certains candidats eu égard, a-t-il dit, à son respect du texte de la Constitution tunisienne. Channoufi a souligné que son programme est fondé sur l'emploi, le renforcement de l'infrastructure et la promotion des relations extérieures en vue d'attirer les investissements. Channoufi a promis qu'une fois élu il combattra le terrorisme, accordera une sollicitude particulière aux régions frontalières, révisera la politique étrangère de la Tunisie et empêchera toute ingérence dans les affaires intérieures du pays. Abderrazak Kilani à Gafsa : Pour une trêve de deux ans Le candidat indépendant à l'élection présidentielle, Abderrazak Kilani, a indiqué que la Tunisie «a besoin d'un président indépendant, loin des tiraillements politiques, prenant parti pour le peuple et rassemblant tous les Tunisiens de toutes catégories et franges sociales». Il a souligné, dans une déclaration à la presse, au cours de sa visite hier au gouvernorat de Gafsa être «capable, si les électeurs lui accordent leur confiance, de rassembler les Tunisiens autour de son projet qui comporte un Etat démocratique qui consacre les droits et les libertés». Il a ajouté qu'il va «demander à toutes les parties politiques et aux forces sociales de s'engager pour une trêve de deux ans, au cours desquels il veillera à la satisfaction des objectifs de la révolution au niveau du développement et de l'emploi dont la réalisation est paralysée», ajoutant qu'il va, aussi, «proposer que le gouvernement veille à la maîtrise et la régularisation des prix en même temps avec la décision du gel des demandes d'augmentation des salaires pour deux ans». D'autre part, Abderrazak Kilani a indiqué se présenter «à ces élections avec un programme électoral sous le signe ‘'Lève ta tête, c'est la révolution de la dignité'' qui prévoit le rétablissement du prestige de l'Etat et de ses institutions et le renforcement des institutions sécuritaire et militaire pour les soutenir, surtout dans la lutte contre le terrorisme». Kalthoum Kannou à Béja : Ne pas se soumettre aux diktats La candidate indépendante à l'élection présidentielle, Kalthoum Kannou, en campagne dans le gouvernorat de Béja, a confié, hier, à l'agence TAP, que si elle remportait l'élection «elle ne signerait aucun texte de loi qui ne servirait pas l'intérêt des régions marginalisées». Le président de la République qui préside tous les conseils ministériels, a-t-elle ajouté dans ce sens, peut avancer des propositions favorisant le développement des régions du Nord-Ouest, facilitant l'octroi de prêts aux agriculteurs et permettant de résoudre les problèmes d'ordre foncier. Kannou a exhorté les Tunisiens à choisir leur futur président en toute conscience et à ne pas se soumettre aux diktats, estimant qu'elle constitue un troisième choix aux électeurs et un président rassembleur. Agée de 57 ans, Kalthoum Kannou est magistrate. Elle est la première femme candidate à la présidentielle en Tunisie. Mehrez Boussayane à Kébili : Les autoroutes, nerf du développement Dans une déclaration de presse, à l'occasion de sa tournée, hier après-midi, dans la ville de Kébili, pour présenter son programme électoral, le candidat indépendant à l'élection présidentielle 2014, Mehrez Boussayane, a appelé à «une diplomatie tunisienne féroce, dans le sens positif, avec la création de pôles diplomatiques capables d'impulser la roue du développement dans le pays». D'autre part, Boussayane a mis l'accent sur la nécessité de relier les régions intérieures aux autoroutes qui vont représenter un réseau vital dans le développement et la décentralisation de l'investissement, appelant à la nécessité de résoudre les problèmes fonciers dans le pays. Il a ajouté que s'il est élu président, il va œuvrer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité politique, afin d'impulser le développement dans certains secteurs, notamment touristique. Le candidat avait effectué, hier matin, une visite dans les villes de Tozeur et Nefta. Il a indiqué, dans une déclaration à la presse, que le prochain président de la République doit unir toutes les catégories du peuple quelles que soient leurs différences et qu'il n'est pas possible, aujourd'hui, en Tunisie, de marginaliser n'importe quelle partie pour des idées ou des principes qu'elle défend.