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L'étranger
Arwad de Samer Najari
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 01 - 2000

Le film, sorti en 2013, a été, en grande partie, tourné en Tunisie, dans la ville de Mahdia. Il traite aussi la problématique de l'immigration et du sentiment d'appartenance et d'intégration... C'est une quête d'identité.
Dans une salle archicomble, les spectateurs, nombreux, ont suivi la projection du film syrien intitulé Arwad. Ce film est le premier long-métrage réalisé par Samer Najari après deux courts-métrages intitulés respectivement La neige cache l'ombre des figuiers et Le petit oiseau va sortir.
Le film relate l'histoire d'un jeune homme d'origine syrienne, de l'ile de Arwad située au large de la côte syrienne. Il est père de famille installé à Montréal (Québec) avec sa mère, sa femme et ses deux mignonnes petites filles. Il s'agit d'Ali, un rôle campé par Ramzi Choukair, qui se sentait déchiré entre son amour pour son pays natal, sa famille, et ses sentiments envers sa maîtresse Marie. Après la mort de sa mère, il part pour cette île, accompagné de sa maîtresse. Le jeune homme quitte alors sa famille et sa femme Gabrielle et part vers l'inconnu.
Il éprouve dès lors une profonde nostalgie et se lance dans une quête identitaire, à la recherche de ses origines... mais il meurt accidentellement dans une noyade.
Le film écrit poétiquement, où la métaphore de la mer et de la pluie est très récurrente, est très symbolique. Ponctué d'une économie de parole, d'un dialogue simpliste et épuré, le film illustre avec sensibilité et lyrisme un problème de déracinement et de tiraillement entre deux mondes différents, deux cultures totalement opposées. Ali n'arrive plus à se positionner, à trouver son équilibre. Arwad révèle alors, par le biais du drame, la question de la trahison conjugale et traite l'épineuse relation entre les couples, qu'il dévoile en arrière- plan. Sa relation fusionnelle avec sa mère, son attachement à sa femme, malgré tout, et à ses deux filles est significatif.
Najari dote chacun de ses personnages d'un symbole. Ali est assimilé aux abysses de la mer, à la perte en profondeur. Marie quant à elle, incarne la douceur et Gabrielle, sa femme, est plutôt la source de la vie, de la continuité. D'ailleurs, le film s'ouvre et s'achève avec une scène qui dévoile la grandeur de la mer.


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