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Marzouki seul contre tous
TRIBUNE
Publié dans La Presse de Tunisie le 13 - 12 - 2014


ou « le shérif M3 contre les 12 salopards »
Par Ahmed BRAHIM
Veni, vidi, vici. Dans ses moments de délire mythomane, Mohamed Moncef Marzouki (alias MMM ou MM) doit sans doute penser fréquemment à la célèbre formule lapidaire en trois phrases juxtaposées de César. Cette formule, il doit probablement se la répéter tous les jours que Dieu fait, et « pas seulement quand il se rase », comme disait l'autre.
En insistant plus particulièrement sur la dernière (Vici), martelant sa célèbre tautologie empruntée paraît-il à Laurent Gbabgo « Je vaincrai ou ... Je vaincrai !»...
Pourtant tout semble indiquer qu'il vient de se tirer une balle dans le pied, avec l'entretien qu'il a accordé il y a quelques jours à deux journalistes de Mediapart, entretien passé curieusement inaperçu. En tout cas, il n'a attiré l'attention d'aucun de nos politiques, les adversaires aussi bien que les partisans de MM, sans parler des journalistes ou simples observateurs. Publié depuis samedi 6 décembre, il n'a été repris par aucun des ténors de la Marzoukie et n'a été partagé sur la page Facebook que lundi 8, sans trop d'enthousiasme !
Une lecture, même rapide, confirme la nette impression souvent soulignée ici ou là que M. Marzouki vit manifestement dans un état objectif et subjectif de solitude, source d'angoisse profonde. Sentiment panique qu'il conjure en s'inventant une relation directe avec ce qu'il appelle le « peuple citoyen » — «ma stratégie est de m'adresser au peuple directement » — et en adoptant une posture qui lui permet de tenir tête au « jeu des appareils politiques ». Appareils qui ne l'aiment pas, du moins il le croit, et qu'en retour il n'aime visiblement pas.
Ces affreux ennemis, qui sont-ils ? On peut en dénombrer douze, que je présente ci-après sans suivre un ordre particulier.
1) Il y a bien sûr BCE, mais MM n'insiste pas trop sur sa dénonciation comme « symbole » de la restauration de l'ordre ancien. Il lui suffit de dévaloriser les 1.300.000 électeurs, produit de cette « machine de l'argent » benaliste ». Il n'a pas besoin de s'appesantir là-dessus, puisque c'est son adversaire, ou plutôt son ennemi ; et il va donc de soi qu'il ne le porte pas dans son cœur. Mais ce qui ne va pas de soi, c'est qu'il en veuille aux autres, ses amis de la défunte troïka, Mustapha Ben Jaafar, les islamistes d'Ennahdha qui l'ont fait président provisoire et deuxième concurrent de la compétition en cours, les ex-députés de l'ANC, les journalistes, etc.
2) D'emblée, MMM attaque MBJ. Celui-ci « ne m'a pas invité » à la première réunion solennelle de l'ARP, relève MM avec amertume. Cette « non-invitation » est pour lui « un des signaux » du « retour de l'ancien système ». Voilà donc un de ses pairs de l'ex- triumvirat déclaré suppôt du Diable !!
3) Il y a ensuite Ennahdha. A ses deux interviewers qui lui parlent de son propre isolement politique, il rétorque sans hésiter : «J'ai réuni 1 100 000 voix lors du premier tour». Ce sont tous « des volontaires » qui viennent en masse lui dire qu'ils ne veulent pas d'argent (contrairement aux électeurs de « l'autre candidat »). SEULEMENT la moitié (sic) vient des électeurs du parti islamiste ... Qu'aucun parti hors du sien ne le soutienne ne gêne nullement MM. Car il ne doit rien à Ghannouchi, ni à son parti, pas plus qu'aux autres « appareils politiques ». Ici, ce n'est pas comme en France, apostrophe-t-il les deux journalistes. Chez nous, les partis ne « possèdent » ( !) pas l'électorat, et « les bases ne suivent pas » les appareils, elles viennent spontanément à moi de tous les horizons, dit-il, précisant: « Moi je m'adresse à l'ensemble de la population en faisant abstraction de ces jeux au sommet».
4) Il y a encore Ennahdha. En tant que chef « laïque » (tiens !), MM n'ambitionne rien de moins que de « reconstruire » la «famille démocratique » . C'est pour lui « une urgence », et « ça va se faire », promet-il. Si cette famille est « largement détruite » c'est à cause de la polarisation Ennahdha /Nida, mais aussi et surtout du fait que « les deux partis laïques de cette Troïka ont payé lourdement leur participation au gouvernement, ils ont lourdement payé pour leurs propres fautes et POUR LES FAUTES d'Ennahdha » !!! « Pendant les deux dernières années, affirme-t-il, j'ai eu des affrontements avec Ennahdha. Il y a eu beaucoup de difficultés. J'ai poussé des gueulantes », pérore-t-il.
5) Si MM a poussé ses gueulantes c'est parce que, pour lui, les gens d'Ennahdha ne sont pas vraiment les enfants légitimes de la « famille démocratique » telle qu'il la conçoit. Ce ne sont que des sortes d'enfants adoptifs généreusement recueillis dans cette famille grâce à lui : « dans le spectre des islamistes, précise-t-il, il y a ceux que j'appelle les « démocrates par adoption », c'est-à-dire ceux qui, comme Ennahdha au départ, ont été un parti très conservateur et qui se sont progressivement démocratisés ». Et Marzouki de claironner haut et fort avec une rare autosuffisance: « ce n'est pas moi qui me suis islamisé, ce sont eux qui se sont démocratisés »!!
6) N'être que des démocrates d'adoption ne grandit pas spécialement ces gens-là aux yeux de ce chef charismatique qu'est MM, en relation de symbiose immédiate avec son peuple ! Pourquoi donc ? Deux raisons à cela. La première est l'explication qu'il fournit de l'échec d'Ennahdha au gouvernement : « On a appelé ça « la politique des mains tremblantes ». Ennahdha n'a pas pu trancher dans l'ancien régime, prendre en charge la lutte contre la corruption et la justice transitionnelle ». La seconde est que ses (ex ) alliés, non seulement manquent de courage et de résolution (sic), mais aussi s'avèrent être des « conservateurs sur le plan social ». A la question des journalistes concernant la position d'Ennahdha sur la question sociale, il répond tout de go: « Elle ne l'intéresse pas et c'est pour cela que nous avons eu des conflits. Mais je le redis, moi, je suis obnubilé par la question démocratique et sociale !!...
7) Et les autres partis représentés au nouveau parlement, quel sort leur réserve MM ? A la question « Vu la composition du Parlement, le parti Nida Tounès ne pourra pas gouverner seul. Essebsi le dit lui-même ?», la réponse de MM est toute trouvée: « Oui, il le dit, mais il a les moyens de faire passer ce qu'il veut en allant chercher les élus de PETITS PARTIS SATELLILTES ». Voilà donc « satellisés » non seulement les 3 élus de Moubadara, mais aussi les 8 d'Afek, les 16 de l'UPL et... les 15 du FP !! Il en veut non seulement au FP, mais à toute la gauche : « Pour faire simple, résume-t-il, mon problème avec la gauche est que c'est une gauche de plus en plus idéologique et de moins en moins sociale. Moi, je suis un homme de gauche qui est resté sur la question sociale » !!
Ainsi en une seule interview, MM trouve le moyen de se mettre à dos pratiquement tout le monde politique, à la quasi-exception du CPR et dérivés et les salafistes ! Quelle maestria stratégique et tactique dans l'art de l'auto-enfermement !!
8) Mais que pense notre président provisoire des deux autres pouvoirs de la République ? Là aussi, la réponse est en substance : « ils ne m'ont pas laissé appliquer mon programme ! ».
La Constituante d'abord. Comme les partis, Ennahdha incluse, l'Assemblée ne l'a pas aidé, le pauvre, dans son souhait de lutter contre la corruption et de mettre en place rapidement la justice transitionnelle. Lui, le grand droit-de-l'hommiste, aurait voulu abolir la peine de mort (sic), mais « la Constituante a refusé de le faire. J'ai envoyé des courriers, je l'ai exigé, mais ça n'a pas marché » (re-sic : cette énième fanfaronnade lui fait « oublier » de préciser que seuls les députés d'Al Massar et quelques autres démocrates ont voté pour ; pas les députés CPR et alliés !!). Et puis les Constituants n'ont pas fait grand-chose dans le domaine pour lequel ils avaient été élus, puisque c'est grâce à ses efforts « que l'on a pu dégager un front anti-Ben Ali qui, en 2003 à Aix-en-Provence, a écrit pratiquement ce qu'est aujourd'hui le texte de la nouvelle Constitution ». Donc MMM, c'est en fait le « vrai père » (encore un !) de la Constitution !!!
9) La justice ensuite. Ne pas avoir fait progresser la justice transitionnelle, c'est l'échec de la Troïka, reconnaît-il du bout des lèvres, mais en s'empressant de préciser qu'il est obligé d'assumer quelque chose dont il n'est absolument pas responsable : «Les deux problèmes qui auraient dû être résolus et auraient pu changer complètement la donne, c'est la lutte contre la corruption et la justice transitionnelle. J'ai exercé toutes les pressions possibles et imaginables en ce sens. La justice transitionnelle, on l'a fait lanterner pendant des années ». Quant à la question du journal sur les libertés, notamment sa propre attitude durant l'affaire Jabeur Mejri, ce blogueur accusé d'outrage au sacré dont il a dit « qu'il serait plus en sécurité en prison qu'en liberté », MM y répond assez sèchement en s'empêtrant dans ses propres contradictions : « Vous allez très vite en besogne. Jabeur Mejri, c'est moi qui l'ai libéré et Dieu sait que j'ai eu les pires pressions pour qu'il ne le soit pas. Je l'ai protégé, j'ai voulu l'exfiltrer, je l'ai libéré, mais il a quand même été remis en prison pour d'autres choses. S'il y a un cas où j'ai vraiment mis en jeu ma crédibilité auprès d'un certain nombre de forces »... D'où venaient ces «pressions » ? D'Ennahdha, qui avait le contrôle du département de la Justice ? Des juges eux-mêmes qui ont été plus forts que lui et qui l'ont empêché, le pauvre, d'user de son droit de grâce ? !!!
10) Reste le « quatrième pouvoir ». Empêché par ses pairs de la Troïka et par le système judiciaire de mettre en œuvre son programme de justice transitionnelle et de lutte contre la corruption, MM dit avoir été obligé de « frapper un grand coup ». En faisant quoi ?, « Par exemple, en juillet 2012 ( ??!!) j'ai fait lire une lettre dans laquelle j'ai dit : « Où est la lutte contre la corruption? Où est la justice transitionnelle ? ». Autre exemple d'action : « J'ai d'ailleurs dû frapper un grand coup en publiant un « Livre noir » pour pousser cela »... Il ne dit pas explicitement que cette action ciblait surtout certains journalistes...Cette « initiative a été mal perçue », note le journal, mais MM n'en a cure : « Oui, mais c'est ça qui a fait bouger les lignes. C'est cette initiative qui a permis de voter la justice transitionnelle et a entraîné la création de l'Instance vérité et dignité »... Quoi qu'il en soit, MM se sent persécuté par les médias : « durant ces trois années, les médias m'ont diabolisé, j'ai été attaqué sans interruption – je crois qu'il n'y a que Morsi (l'ancien président égyptien– Ndlr) qui a été traité comme moi. Cela a été une stratégie de la contre-révolution ».
11) Et la police , qu'en pense donc notre illuminé de Président ? A la question : « Le ministère de l'intérieur, aux méthodes musclées, qui, sous Ben Ali, pourchassait les opposants comme vous, a-t-il vraiment changé ? » MM répond que non, le MI n'a changé qu'«au niveau de la tête. Ce n'est plus la police de Ben Ali mais non, tout n'a pas changé et certains se sentent visiblement pousser des ailes en se disant que l'ancien régime va revenir »... Heureusement que la Tunisie a un président comme lui ! « Pour ce qui est de la torture, nous dit-il, j'ai toujours défendu son interdiction au sein du Conseil de la sécurité nationale, qui regroupe des représentants de la police et de l'armée.. Là où je n'ai pas de contrôle ( = hors de son domaine de compétence, i.e dans la Défense - Ndlr) , il peut y en avoir. Je harcèle le ministre de l'Intérieur sur ce sujet, je lui signale des cas. Un de mes conseillers suit ces affaires au cas par cas. Si je n'avais pas été là, ce phénomène aurait peut-être explosé » !! Grâces en soient rendues à notre président !
12) Dans son domaine de compétence, MM laisse entendre assez crûment que c'est à lui que nous devons le fait que la situation soit clean: « Dans l'armée, SUR LAQUELLE J'AI UN CONTROLE TOTAL, il n'y a pas de cas de torture »... Qu'est-ce que ça devait être avant son heureux avènement ?! Comment ça serait s'il n'était plus là ?! On n'ose l'imaginer !! Les salafistes devraient lui exprimer leur gratitude pour les efforts qu'il déploie pour lutter contre le « taghout » et pour continuer à les « démocratiser » eux-mêmes et les adopter dans la « famille démocratique », comme il l'a fait avec la frange nahdhaouie, des islamistes : « Quand je suis devenu (sic) président de la République, j'ai fait la même chose. Je me suis dit : il y a une frange qui reste à démocratiser, c'est la frange salafiste » !!
Ces salafistes — « politiques » et « jihadistes » — semblent ainsi être les seuls dans cette interview à avoir été épargnés par cette rage destructrice d'un matamore qui, heureusement, n'a pas pour le moment les moyens de sa politique. Dans ses moments de lucidité, il se rappelle peut-être que son accession au second tour de la présidentielle n'est qu'un accident de l'histoire, dû à une erreur de calcul des Nahdhaouis.
Je ne suis nullement compétent pour soumettre le texte de cet entretien avec deux journalistes de Medipart à une analyse psychologique, mais ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit d'un exemple de ce qu'il ne faut pas faire quand on se prépare à une bataille électorale décisive dans laquelle on ne doit sa présence qu'au parti qui a été objet de la charge la plus virulente de M. Marzouki.
C'est aussi un exemple de ce qu'il ne faut pas faire quand on veut être président de la Tunisie. Aux partis, institutions, corps constitués, simples citoyens ... de tirer les conclusions qu'ils jugeront utile de tirer dans leur propre intérêt.
Aux hommes et aux femmes de bonne volonté ainsi qu' à toutes les personnes dotées d'un minimum de bon sens, de faire ce qu'ils jugeront utile de faire dans l'isoloir le 21 décembre au vu des données résumées dans cette lecture rapide d'un texte plein d'enseignements...
Dieu préserve la Tunisie!!


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