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« Il est temps de dire à la Troïka : basta ! »
Entretien avec hamma hammami, porte-parole du Front populaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 07 - 2013

L'initiative du Front populaire appelant à l'organisation d'un congrès de salut national a été entendue par 11 partis politiques dont Nida Tounès, Al-Massar, Al-Majd, le Parti socialiste, Al Watad et 13 mouvements et associations de la société civile dont «Tamarrod» et «Khnagtouna». Allez-vous contacter et inciter d'autres forces politiques à y participer ?
Le Front populaire a décidé de contacter d'autres forces politiques, associatives et syndicales qui n'étaient pas présentes, mardi dernier, entre autres l'Ugtt, l'Utica et le conseil de l'Ordre des avocats, afin de les informer de la teneur des résultats de la réunion et de mesurer leur disposition à participer à ce congrès.
Un premier contact a été établi avec le secrétaire général de l'Ugtt, Houcine Abassi, qui nous a promis de réfléchir à notre proposition appelant la centrale syndicale à participer à ce congrès de salut national. Nous avons également évoqué le dialogue national initié par l'Ugtt qui n'avance pas en raison de l'entêtement du parti Ennahdha à vouloir gagner du temps au détriment de l'intérêt du peuple et du pays.
D'autant que rien ne montre une réelle volonté de sa part pour l'achèvement de la Constitution, l'élaboration d'un agenda clair et d'un calendrier précis pour les prochaines élections. D'ailleurs, on ne sait pas si Ennahdha œuvre réellement pour l'organisation des élections, car sa priorité est plutôt de mettre la main sur l'appareil de l'Etat ainsi que sur toutes les structures sociales et économiques du pays.
Avez-vous une idée précise de la réaction d'Ennahdha à votre initiative ?
Depuis que le Front populaire a présenté son initiative, Ennahdha a durci sa campagne de dénigrement contre nous. L'axe principal de cette campagne se focalise sur la question de la légitimité électorale. Ennahdha nous accuse de vouloir perpétrer «un putsch» contre cette légitimité, à l'instar de ce qui s'est passé en Egypte. Ce à quoi nous répondons et nous ne cesserons de le répéter que la légitimité électorale n'est qu'un mandat limité dans le temps d'autant qu'à nos yeux, cette légitimité électorale a pris fin le 23 octobre 2012.
Par ailleurs, la légitimité électorale n'est pas un chèque en blanc, elle est liée à la réalisation d'objectifs bien précis, soit la réalisation des aspirations démocratiques et sociales du peuple tunisien. Ce qu'Ennahdha n'a pas réussi à faire. Pis encore, ce parti ne cesse d'aggraver la situation, en appauvrissant les plus pauvres, en hypothéquant les richesses du pays, en instaurant la répression de plus en plus manifeste du seul acquis concret arraché par les Tunisiens : la liberté. Dois-je rappeler, d'autre part, qu'Adolph Hitler est également arrivé au pouvoir grâce aux urnes.
Justement, la légitimité électorale d'Hitler justifie-t-elle les horreurs commises par son régime à l'échelle de son pays et à l'échelle planétaire ?
Pas du tout bien entendu. Mais l'attachement d'Ennahdha à l'argument de la légitimité électorale montre bel et bien son échec, son incapacité à convaincre le peuple et les observateurs par de réelles réalisations économiques et sociales.
Selon vous le scénario égyptien peut-il se répéter en Tunisie ?
Le Front populaire ne considère pas ce qui s'est passé en Egypte comme un putsch militaire contre la légitimité électorale de Mohamed Morsi, car avant d'être déposé par l'armée, Morsi l'a été politiquement et moralement par son peuple. 33 millions d'Egyptiens sont descendus dans la rue dans toute l'Egypte. Or, dans un tel cas, l'armée égyptienne avait-elle d'autre choix que celui d'être aux côtés de cette marée humaine. Du jamais vu dans l'histoire de l'humanité. Il s'agit à mon avis d'une forme de démocratie directe.
Au cours de l'histoire, Morsi n'est pas le seul à avoir été déposé par la rue, il y a eu le cas de l'Equateur dont le président élu a été déchu par la rue parce qu'il n'a pas tenu ses promesses électorales. Dans les pays qui ont des traditions démocratiques, les gouvernants recourent généralement au référendum ou à des élections anticipées quand ils n'ont plus de popularité.
Rappelons-nous que le président français Charles de Gaulle a recouru au référendum en mai 1968 et il a bien quitté le pouvoir avant que son mandat ne parvienne à son terme.
Certes le peuple tunisien doit faire très attention à l'évolution de la situation, car les militaires ne doivent pas non plus lui voler sa révolution, la vigilance est donc de mise.
Mais dites-nous : le scénario égyptien peut-il oui ou non se reproduire dans nos murs ?
Peut-être que oui, mais pas de la même manière. Toutefois, on le sait, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ennahdha est en train de subir le même échec subi par les Frères musulmans en Egypte. Et à l'instar de ces derniers, Ennahdha a volé au peuple tunisien sa révolution en instaurant son propre système réactionnaire et despotique. C'est pourquoi le peuple tunisien ne pourra pas rester les bras croisés, d'où les mouvements de jeunes qui se sont créés, à l'image de ceux créés en Egypte.
Les mouvements «Tamarrod», «Khanagtouna» et autres qui ont vu le jour dans les régions gagnent du terrain.
La tension sociale et politique monte également, les Tunisiens ne supportant plus la cherté de la vie, le chômage, l'exclusion, la corruption. Or, ils ont le droit de protéger leurs acquis révolutionnaires et de défendre leurs droits et libertés. A mon avis un tel mouvement de rue pourrait s'amplifier et faire déposer la Troïka.
C'est pour cette raison que le Front populaire a présenté son initiative qui répond aux aspirations aussi bien des jeunes que de l'ensemble du peuple afin de trouver une issue à la crise actuelle. Tout mouvement doit avoir des objectifs et jouir d'une bonne organisation, sinon il est voué à l'échec.
Mais plusieurs membres importants d'Ennahdha, que ce soit au sein du gouvernement ou à l'ANC affirment avec insistance que le scénario de l'Egypte ne se répétera pas en Tunisie, les conditions objectives étant différentes. Qu'en dites-vous ?
Donnez-moi un seul exemple d'un régime non démocratique qui attache de l'importance à un mouvement populaire qui se produit dans un autre pays.
N'entendons-nous pas toujours la même rengaine «ça n'arrive qu'aux autres». Tout en oubliant que les peuples s'inspirent de leurs expériences mutuelles ? Le peuple égyptien ne s'est-il pas inspiré de la révolution tunisienne afin d'entamer sa propre révolution.
Plusieurs observateurs politiques, citoyens et militants de la société civile ont avancé que les dates du 23 octobre 2012 et du 6 février 2013, jour de l'assassinat du martyr Chokri Belaïd, auraient pu provoquer un scénario à l'égyptienne si l'opposition, dont le Front populaire, n'avait pas été frappée par une certaine léthargie. Certains ont même accusé l'opposition de laxisme. Qu'en dites-vous ?
La rectification du processus révolutionnaire n'est pas chose facile ni simple, des conditions objectives et subjectives doivent être réunies sinon l'échec est au bout. Le 23 octobre 2012 il n'y avait pas de mobilisation populaire, d'une part, et les forces politiques qui ont clamé la fin de la légitimité du pouvoir n'ont rien préparé sur le terrain afin d'exiger le départ de la Troïka. Et même s'il y avait eu une mobilisation, elle n'aurait pas conduit à la chute de la Troïka. Car de larges fractions de la population estimaient que cette coalition n'avait pas disposé du temps nécessaire pour réaliser son programme ainsi que les objectifs de la révolution. Toutefois, s'il y avait eu une mobilisation populaire cela aurait pu faire évoluer les rapports de force.
Sachez que la date du 4 décembre 2012, jour de l'attaque du siège de l'Ugtt à Tunis, n'a pas été, à mon avis, suffisamment exploité afin d'arracher certaines revendications dont notamment la dissolution des milices.
Le 6 février, jour de l'assassinat du martyr Chokri Belaïd, a également constitué une date majeure. Certes, les Tunisiens étaient dans la rue par centaines de milliers et l'opposition politique et civile s'est rassemblée autour d'une plateforme.
Mais l'initiative de l'ancien chef du gouvernement consistant à former un gouvernement de technocrates a divisé le rassemblement politique et civil qui s'est créé suite à l'assassinat de Chokri Belaïd. Certaines forces ont quitté le rassemblement pour aller discuter avec Hamadi Jebali. Du coup, Ennahdha et la Troïka ont été sauvés. Mais je vous dirai que franchement on ne s'attendait pas à une telle mobilisation populaire. Le 8 février, jour de l'inhumation du martyr, on n'était pas prêts ni sur le plan politique, ni de l'organisation pour déposer la Troïka. Jebali est certes parti, mais son gouvernement est resté.
Concernant le meurtre de Chokri Belaïd, pouvez-vous nous dire où en est l'enquête ? Disposez-vous de nouveaux éléments ?
Au Front populaire nous sommes portés à croire qu'il s'agit d'un crime d'Etat. La lenteur de l'enquête et de l'instruction judiciaire n'est pas innocente. Nous estimons que quelque part, on ne veut pas dévoiler la vérité parce qu'elle pourrait peut-être impliquer des personnes influentes dans le pays. Néanmoins, nous allons continuer à nous battre afin que toute la vérité soit révélée. Notre seule arme demeurera la mobilisation populaire. Le martyre de Chokri Belaïd ne sera pas vain.
Vu les agressions et les arrestations dont sont victimes les artistes et tout récemment le groupe de théâtre «Fanni raghman anni» (mon art malgré moi) agressé par des salafistes, au cours de leur spectacle «Gatlouh» en hommage au martyr Chokri Belaïd, et traduits en justice. N'est-ce pas là une réelle menace qui pèse sur la liberté de création et d'expression ?
Nous sommes face à un obscurantisme fasciste contre la pensée, l'art, la création et la vie. Cet obscurantisme revêt un caractère religieux mais il est de la même essence que les autres fascismes qui sont tous contre la liberté. D'ailleurs, n'avez-vous pas entendu un certain Adel Almi, qui se prend pour un prédicateur, et le ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khademi, nous menacer d'inquisition? Cela après une révolution dont l'une des dimensions n'est autre que l'aspiration du Tunisien à vivre librement sa religion, ses convictions et ses croyances, sans que quiconque ne vienne s'y mêler et mettre son nez. Le dicton populaire ne dit-il pas que «chacun est responsable de ses actes».
Tous ces gens qui se comportent tels de petits dieux sur terre ne portent-ils pas atteinte à l'économie du pays, dont le tourisme, et à la paix sociale?
Les dates des prochaines élections législatives et présidentielle avancées par la Troïka se situent autour de décembre 2013 ou dans les premiers mois de 2014. Pensez-vous que c'est jouable ?
On peut se poser des questions sur la crédibilité de ces dates. Je vous l'ai dit, Ennahdha donne l'impression de vouloir pérenniser la phase transitoire.
A preuve : la lenteur de la rédaction de la Constitution, son contenu contraire aux principes de l'Etat civil et démocratique, la lenteur dans la mise sur pied de la nouvelle Isie, l'absence d'une loi électorale, le refus de l'ouverture des registres des municipalités pour l'inscription des électeurs non inscrits.
Le refus de dissoudre lesdites Ligues de protection de la révolution, l'ombre des terroristes de Chaâmbi... Tout cela montre que les élections législatives et présidentielle ne sont pas pour demain.
C'est pour cette raison qu'au sein du Front populaire on pense qu'il est temps de dire à la Troïka et surtout à Ennahdha : basta. Car nous voulons reprendre en main notre révolution et notre marche vers une véritable République démocratique et sociale qui permettra au pays d'aller de l'avant.
La reprise sur tous les plans est possible, ce n'est qu'une question de volonté et d'orientation politiques. Or la Troïka n'a ni les compétences, ni la volonté.
Pensez-vous que l'immunisation s'impose comme l'avancent certains partis au sein et même à l'extérieur de la Troïka ?
En un mot, concernant le Front populaire, cette prétendue immunisation de la révolution s'avère en fait l'immunisation d'Ennahdha et de ses alliés... Regardez la main tendue d'Ennahdha aux Rcdistes, vous comprendrez qu'il ne s'agit pas, à leurs yeux, d'une position de principe.
Pour notre part, tous ceux qui ont commis des crimes doivent être jugés dans le cadre d'une justice transitionnelle transparente et équitable. Tous les autres destouriens et Rcdistes sont libres dans leurs choix et mouvements.
Basma Khalfaoui soutient qu'il ne peut y avoir d'élections sans que l'enquête sur l'assassinat de son époux Chokri Belaïd ne parvienne à un résultat concret: identifier l'assassin, ses complices, ainsi que les commanditaires du crime. Etes-vous d'accord sur ce point ?
Oui, bien entendu, dévoiler la vérité sur l'assassinat de Chokri Belaïd représente un élément fondamental pour la tenue des prochaines élections dans un climat paisible et serein. Tant que les parties impliquées dans cet assassinat jouissent de l'impunité, je ne crois pas que le climat sera favorable à des élections réellement démocratiques. Cela, parce que cette affaire est également liée à d'autres aspects et éléments : les LPR, les milices, etc.
Si le meurtre de Chokri Belaïd n'est pas résolu et que les élections aient lieu, y participeriez-vous ?
Le Front populaire ne participera pas aux prochaines élections s'il juge qu'un minimum de conditions n'est pas réuniespour permettre une expression libre et transparente de la volonté populaire. Cependant, il poursuivra la lutte avec les autres forces démocratiques afin de réaliser ces conditions.
Le ministre des Finances, Elyès Fakhfakh, a déclaré qu'il compte vous poursuivre en diffamation si vous ne donnez pas les preuves de votre propos sur Express FM concernant l'éventualité de la vente de terrains agricoles tunisiens aux étrangers, qu'en est-il ?
Tout d'abord, ce qui attire mon attention, c'est que M. Elyès Fakhfakh était à l'écoute d'Express FM au moment où il était censé travailler, l'émission ayant été diffusée entre 8h30 et 9h15.
Quant aux preuves exigées par Elyès Fakhfakh, elles sont bien là et je le renvoie d'abord à ses propres déclarations du 10 décembre 2012 sur le site «Al Masdar». Puis je le renvoie aux déclarations de son collègue Ridha Essaïdi qui a déclaré le 13 juillet 2012 sur radio Express FM qu'il n'exclut «pas l'éventualité d'adopter un texte permettant aux étrangers de s'approprier des terres agricoles en Tunisie, comme c'est le cas au Maroc».
Enfin et en attendant d'autres preuves, je renvoie le ministre à ce qui est encore plus grave et plus important, en l'occurrence l'article 8 du chapitre 2 du projet du nouveau code de l'investissement du 5 mars 2013, lors d'une conférence qui a eu lieu à l'Assemblée nationale française le 5 mars 2013. «L'article dit clairement que l'investisseur étranger est libre d'acquérir ou de louer les terrains, les locaux bâtis dans les zones industrielles ou dans les zones d'activités logistiques ainsi que les terrains dans les zones touristiques».
. Et si M. le ministre veut maintenant d'autres preuves, je suis prêt à les lui fournir.


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