A quelques heures de la clôture du mercato, l'interdiction de recrutement prononcée par la Commission des litiges complique un peu plus la tâche du bureau stadiste. En effet, parmi le onze de base, il ne manquera dans la phase retour que le latéral gauche Hatem Béjaoui, parti à l'Espérance Sportive de Tunis, et qui n'a toujours pas été remplacé. Un ultime forcing doit permettre de concrétiser l'arrivée de Seïfeddine Ben Akremi, le défenseur gauche de l'EST, qui ne rentre plus dans les plans de son entraîneur, Khaled Ben Yahia. Autre poste à renforcer : celui d'avant-centre où la piste de l'attaquant du Club Athlétique Bizertin, Mustapha Ouedragou, a été abandonnée. Le seul Ghanéen Thierry-Ernest Anangue peut en effet faire l'affaire durant la deuxième moitié de la saison d'autant plus qu'il n'a pas vraiment aidé jusque-là à résoudre les problèmes d'efficacité dont pâtissent les «Rouge et Vert». Des problèmes qui ont plombé à un certain moment le moral des troupes qui se créent énormément d'occasions sans que la concrétisation suive. Seïf Jerbi peut d'une certaine manière aider la ligne offensive. Dans un mercato terne, les promesses et les offres foisonnent sans qu'elles se concrétisent à l'arrivée. Que de bruits, que de rumeurs touchant Mohamed Ben Ali, Karim Awadhi, Alaâ Marzouki, Elyès Jelassi. A l'arrivée, rien que de fausses pistes, un écran de fumée y compris et surtout concernant l'homme le plus décisif, Marzouki, qui aura réussi le tiers des buts stadistes de la phase aller. A présent, après Seïf Jerbi, l'attaquant arrivé de l'EST, deux nouvelles recrues doivent signer dans les heures qui viennent : le latéral gauche, Seïf Akremi, et un attaquant en provenance de l'Association Sportive de l'Ariana : Abbès Ghodhbani. Ce n'est plus qu'une question d'heures, nous dit-on. En revanche, le ST a décliné l'offre de prêt par l'EST de son demi défensif Fausseyni Coulibaly. Ben Hamouda, Sellami et Elloumi La décision d'interdiction de recrutement tombe au plus mauvais moment pour le club du Bardo en cette fin de mercato. Après le litige concernant l'ancien attaquant Mohamed Ali Ben Hamouda, c'est au tour de l'ancien milieu offensif, Oussama Sellami, de gagner la plainte qu'il a déposée auprès de la Commission des litiges. Le week-end dernier, le ST a été condamné à payer un montant de plus de cent mille dinars en faveur de Sellami. En attendant de s'acquitter de ce jugement, le bureau d'Anouar Haddad est interdit de recrutement, ce qui le contrarie au plus haut point. Certes, les moyens de faire appel de ce jugement qui n'est pas définitif sont offerts, que ce soit devant le Comité de recours ou le Cnas (Comité d'arbitrage sportif). En attendant, pour pouvoir recruter, le bureau stadiste doit déposer une caution de 80 mille dinars auprès de la FTF, sachant que Sellami exigeait un montant de 275 mille dinars.Autre plainte contre le ST, celle déposée par l'ancien préparateur physique Faouzi Elloumi. Cela fait un legs redoutable pour un comité qui ne sait plus où donner de la tête.