Devant l'échec des dernières négociations, le SGES maintient sa grève les 17 et 18 février Le syndicat général de l'enseignement secondaire (SGES) s'achemine vers une deuxième grève pour cette année. La réunion de vendredi dernier qui a regroupé des représentants du staff ministériel et du SGES n'a rien donné. Dans un communiqué rendu public, le SGES reconnaît l'échec de la première rencontre avec le nouveau ministre de l'Education. Mais, déjà et avant même cette réunion, le syndicat a préparé les modalités de la grève des 17 et 18 février 2015. Le deuxième jour, est-il dit, sera réservé à un rassemblement devant le Palais du Gouvernement à la Kasbah. Dans les différentes déclarations, la partie syndicale réaffirme sa disposition à continuer les discussions. Mais, au vu des résultats obtenus après cette entrevue, l'idée de débrayage reste à l'ordre du jour. Le SGES appelle tous les professeurs à ne pas assurer les cours pendant ces deux jours en attendant une réponse claire de la part des autorités. Selon lui, les revendications n'ont pas été satisfaites. Or, dans la motion professionnelle, les principales demandes ont trait à l'amélioration des salaires des professeurs et de leur pouvoir d'achat, au dossier des révocations de certains directeurs et censeurs ainsi que la question des suppléants. Un autre volet concerne, aussi, la question de la violence dans les institutions éducatives et la réforme du système. La partie syndicale ne constate aucun progrès dans les négociations et même si la rencontre avec le nouveau ministre a été une occasion de présenter, de nouveau, les dossiers, elle n'a pas permis d'avancer. Puisque le ministère a assuré qu'il ne pouvait rien décider sans l'aval du gouvernement. D'autant que l'équipe gouvernementale vient d'être fraîchement installée et que les dossiers ayant un impact financier sont de son ressort. Ainsi, revient-on à la case départ avec une menace dans l'air d'escalade si les efforts n'aboutissent pas.