Deux idées à creuser : le golf n'est pas un sport de riche, le golf est un sport qui n'a pas d'âge. Du côté de la fédération, on n'est pas censé caricaturer. Ceux qui sont en charge du présent et de l'avenir de ce sport veulent avancer tous dans le même sens. Avec le droit d'aspirer à une activité qui soit à la portée de tous, tout en mettant en œuvre et correctement la spécificité que cela exige. Au fait, le golf n'est pas une activité sportive comme les autres. Il implique des valeurs, des vertus, une culture. Ça veut dire la passion et la patience, la persévérance et l'endurance, la concentration et l'absorption. Plus qu'un constat, c'est désormais une évidence. L'équipe dirigeante actuelle au sein de la fédération agit dans la continuité. Elle n'a pas pensé, et elle ne le fera certainement jamais, rompre et se démarquer de tout ce qui a été entrepris jusque-là. Notamment pour porter un regard avisé sur l'évolution d'un sport qui a beaucoup changé au fil du temps, mais qui demeure la principale source de bonheur des hommes et des femmes qui l'ont accompagné depuis 1992 (date de la création de la fédération) à travers tous les rêves qu'il suscite, aujourd'hui plus qu'hier ; et moins que demain. L'évolution comme une évidence. L'évolution comme une priorité. C'est l'objectif qu'on ne cesse de nourrir, à l'instar du stage de recyclage des entraîneurs de 1er degré qui a commencé samedi et qui se poursuivra jusqu'au 24 février au Golf Residence Gammarth. L'importance de la tenue de ce stage est aussi illustrée par la présence et l'encadrement d'un expert de la PGA Europe de l'envergure de Rémy Bedu. Un habitué de notre pays qui accompagne depuis des années le développement du golf en Tunisie. Il est l'une des voix qu'on écoute avec respect, pour ses analyses lucides, ses avis tranchés, son amour immodéré pour le golf. Rémy Bedu est convaincu des qualités des joueurs tunisiens, notamment pour jouer les premiers rôles. Mais à condition qu'ils aient le mental pour le faire. Ce stage est réservé pour les entraîneurs de golf de 1er degré et qui ont encadré des golfeurs pendant au moins six mois. Prendre de la hauteur Le programme de ce stage est à la fois riche et diversifié. On retient notamment l'échange autour du deuxième livret d'exercices, la projection de DVD, les ateliers avec les jeunes des écoles de golf, et essentiellement ceux de La Soukra. La même formation comprend aussi un stage pour les entraîneurs de golf de 2e degré qui se poursuivra jusqu'au 25 février en tronc commun et sera encadré par des professeurs universitaires de l'ISSEP Ksar Saïd. Pour ce qui est du tronc spécifique, il est aussi assuré par l'instructeur Rémy Bedu. Il convient de signaler que les cours théoriques seront sanctionnés par des examens écrits et que les copies d'examen seront soumises au ministère de tutelle pour les codages. Elles seront par la suite transmises aux encadreurs pour correction. Les conditions de participation à ce stage tournent de la nécessité d'avoir obtenu un diplôme d'entraîneur 1er degré depuis une année au moins, d'avoir assisté aux précédentes sessions de formation de 2e degré, d'avoir encadré les golfeurs pendant au moins deux années. Comme on peut le constater, en matière de formation, la fédération n'est pas un enfant qui a les deux pieds dans le même sabot. Elle suit de très près... et précède d'un pas là où il faut... Bien sûr, lorsqu'on balaie ces dernières années, on réalise combien le golf a réussi à prendre de la hauteur. Et on réalise que le meilleur reste encore à venir, surtout avec la présence d'hommes et de femmes. Nous pensons tout particulièrement au président de la fédération, Abdelhakim Ben Halima, à la secrétaire générale, Marwa Sassi, au directeur technique Naoufel Chouchène, et bien entendu à toute l'équipe dont la vocation est de défendre les valeurs du golf et de faire honneur à ses acteurs.