Les Etoilés entameront, dès aujourd'hui à Luanda, la dernière phase de leur préparation pour le match retour face à Benfica. Dans le camp de l'Etoile, on appréhende le match retour face aux Angolais de Benfica de Luanda avec beaucoup de sérieux et de respect pour la qualité de l'adversaire, auteur à Sousse d'une prestation intéressante. Un sparring-partner qui, contrairement à la plupart des équipes africaines, ne présente pas de déchets techniques, encore moins de naïveté tactique, d'après l'avis même du staff technique sahélien.Cette formation de Benfica de Luanda vient de tenir en échec le premier du classement du championnat angolais dans son fief. 10 heures de vol La délégation de l'Etoile composée de 19 joueurs et 13 membres d'encadrement technique,médical et administratif, devait mettre le cap aujourd'hui vers 3h du matin sur la capitale angolaise Luanda, pour un voyage harassant en deux étapes. En effet, après l'annulation de l'affrètement d'un avion spécial en raison du coût élevé de l'opération, les responsables étoilés ont opté, hier jeudi, pour un transit de 7 heures à Casablanca, ponctué d'une séance d'entraînement sur place,avant de prendre un vol direct de la RAM, la compagnie nationale marocaine à 20h00 à destination de la capitale Luanda,un voyage qui a duré 7h30. Excellentes conditions de séjour La délégation sahélienne bénéficie, d'après les échos recueillis, d'une logistique et de conditions de séjour jugées bonnes-les Etoilés connaissent déjà les lieux pour y avoir séjourné lors d'une édition précédente de la Coupe de la CAF-à savoir notamment dans un hôtel 5 étoiles situé à 10 minutes du stade Coquinos qui abritera la rencontre de dimanche à 15h00. Ce stade peut accueillir 12mille spectateurs et dispose d'un bon terrain en gazon naturel. Le seul handicap reste le taux d'humidité assez élevé qui avoisine les 70%,un fait qui poussera les joueurs et le staff médical à prendre les mesures adéquates en matière d'hydratation et de gestion de l'effort. Notons, enfin,que la rencontre de dimanche sera dirigée par le Seychellois Bernard Camille.