Les dettes de soins de santé des Libyens envers les cliniques tunisiennes privées dépassent 100 millions de dinars, selon le président de la Chambre syndicale nationale des cliniques privées (Csncp), Khaled Nabli. En marge d'une réunion de la Chambre syndicale nationale des cliniques privées tenue mardi à Sousse, il a appelé le ministère de la Santé à intervenir auprès des autorités libyennes pour trouver un moyen de rembourser ces dettes, face à l'échec de toute tentative de régler cette situation financière. A cet égard, Nabli a plaidé en faveur de la création d'une commission nationale composée de représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Santé, de la présidence du gouvernement et du secteur privé de la santé pour exposer cette problématique au Premier ministre libyen. Par ailleurs, la Chambre syndicale nationale des cliniques privées a plaidé en faveur de la création d'une direction générale de la santé privée au sein du ministère de la Santé. Cette direction aura pour mission d'assurer le suivi de ces établissements médicaux privés, d'impulser l'investissement dans le secteur privé de la santé et d'élaborer des stratégies de développement du secteur, a déclaré Khaled Nabli à l'agence TAP. Il a mis l'accent sur l'importance du rôle des établissements médicaux privés dans l'impulsion de l'économie nationale. En 2013, ces établissements ont généré 1.060 millions de dinars dont la moitié a été investie dans des activités hospitalières secondaires, a-t-il indiqué. Le nombre des établissements privés de la santé dépasse, actuellement, 85 unités.
