La liste comprend encore d'autres joueurs que n'ont plus rien à donner à l'Espérance Une attitude «déplorable». La presse tunisienne, elle, n'a pas attendu. Elle a tiré à boulets rouges sur le Portugais De Moraïs, comme principal responsable de l'élimination de son équipe face à Al-Merrikh et responsable aussi du revers face à un très bon Club Africain. L'Espérance Sportive de Tunis a été inférieure dans tous les compartiments du jeu pendant presque toute la partie. Mais nous insistons davantage sur l'esprit amateur de De Moraïs lors du derby. Ce dernier n'a cessé de critiquer n'importe quelle décision de l'arbitre Harrouche. Avec un comportement pareil il a réussi à influencer négativement ses joueurs. Après l'élimination successive de l'équipe espérantiste en Ligue des champions, de la course au titre national et la perte de la 2e place du classement général de la Ligue 1, le statut de faiseur de miracles de De Moraïs vient de s'effriter. L'entraîneur (statisticien de formation) du club de Bab Souika a toujours — avec l'aide de Zied Tlemçani — prétendu façonner les événements à sa manière. Mais avec sa philosophie rocambolesque, il commence à ressembler de plus en plus à un entraîneur des «déceptions». Avec De Moraïs — ex-statisticien et non entraîneur —, l'EST a eu exactement ce qu'elle méritait, c'est-à-dire rien ! Darragi : 70 mille dinars par mois «C'est vrai que l'arbitre a fait des siennes, mais il faut être réaliste, nous n'avons rien fait pour contrer le CA. Nous n'avons même pas eu une occasion valable. Nous sommes tous responsables de notre échec», a souligné le gardien «sang et or» Moez Ben Chrifia. La déclaration de ce dernier montre bien le vrai visage des «Sang et Or» avec De Morais. L'Espérance ST a toujours l'opportunité d'accrocher la coupe de la CAF et redresser la barre pour l'avenir mais il faut absolument opérer des changements. Le club de la capitale n'a jamais pu rivaliser avec le Club Africain, beaucoup plus fort tout simplement. Les questions qui entourent le club de Bab Souika sont nombreuses et à l'intersaison il y aura du pain sur la planche. Plus fort collectivement et individuellement, le CA a imposé sa loi à une équipe «sang et or» composée de vedettes de paille sans identité et sans têtes, à l'instar de Oussama Darragi — avec ses 70 mille dinars par mois — qui n'a cessé de décevoir. Il a même refusé de jouer d'entrée face au CA. Cette indiscipline totale est à imputer au président du club et à l'entraîneur. Le projet de l'équipe espérantiste doit être bâti autour des jeunes tels que Chaâlali, Abboud, M'hirsi, Eduok, Moez Ben Chrifia, Dhaouadi et Ragued. Les Akaïchi, N'djeng, Derbali, Jabeur, Ben Mansour, Jouini, l'attaquant qui fait plus de fautes que de buts, Afful, Cruz pourraient faire leurs bagages avec, bien sûr De Moraïs, afin d'alléger la masse salariale et, surtout, de se débarrasser des joueurs qui n'ont jamais donné des garanties à l'heure où les grandes échéances se profilent. Mauvais coaching Jamais l'Espérance n'est tombée si bas. Depuis son retour, le Portugais s'est souvent montré en difficulté pour influer positivement, en cours de match, sur le jeu de son équipe par ses choix tactiques. L'heure est venue pour que Hamdi Meddeb prenne ses responsabilités sans sentiments, et ce, pour le bien de l'un des plus grands clubs d'Afrique.