Marrakech - de notre envoyé spécial – Pouvait-il s'en abstenir ? Participant à la réunion des ministres maghrébins des Finances qui se tenait à Marrakech pour ne pas prêter main forte à la maigre délégation tunisienne aux 48èmes assemblées annuelles de la Banque africaine de Développement (BAD). C'est ainsi que le ministre des Finances, Elyès Fakhfakh, résidant dans le même hôtel, a multiplié les rencontres avec ses homologues des pays d'Afrique subsaharienne, présents à cette occasion, ainsi que des gouverneurs de la BAD et des délégations d'institutions financières internationales ainsi que des investisseurs. En attendant l'arrivée à Marrakech, prévue mercredi soir de son collègue, ministre du Développement régional et de la coopération, internationale, Lamine Doghri, chef de la délégation tunisiennes aux assemblées de la BAD, Fakhfakh, solidarité gouvernementale oblige, est monté au créneau. Mais est-ce suffisant? Aucun officiel n'était présent mercredi matin lors du débat sur le renforcement sur e système financier dans les pays d'Afrique du Nord, avec le lancement due l'ouvrage "La finance en Afrique" faisant notamment référence à la Tunisie, ou encore lors de la présentation de l'Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique 2012. Cet indice de la Fondation Mo Ibrahim crédite la Tunisie d'un score de 63 points sur 100, la moyenne pour l'ensemble du continent étant de 51 points. Ses auteurs estiment que la Tunisie figure parmi les six pays qui enregistrent le plus grand déséquilibre en matière de gouvernance.
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