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Elections législatives: y a-t-il des critères pour un vote réfléchi ?
Publié dans Leaders le 23 - 09 - 2014

Plus qu'une trentaine de jours nous séparent des élections législatives du 26 octobre prochain et les 1314 listes retenues jusqu'à cette date, ainsi que leurs membres pour les différentes circonscriptions électorales sont déjà connus des électeurs. Le nombre de listes par circonscription est très important, entre 31 retenues pour la circonscription de Tataouine et 69 pour celle de Gafsa. Le jour du vote, le citoyen électeur, est appelé à accorder sa voix à l'une des dizaines de listes présentées dans sa zone électorale. Dommage, la loi électorale prévoit le scrutin de liste, donc le vote pour l'une des listes formées par les partis politiques et retenues par l'ISIE, ce mode ne permet pas à l'électeur de choisir directement ses représentants.
A ce jour, et pour de multiples raisons compréhensibles mais quand même inquiétantes, le paysage politique dans le pays est dominé par une cacophonie et une confusion telles que les élections législatives risquent de perdre une bonne partie du sens réel de leur objectif ultime: le choix, pour les cinq années à venir, de ceux qui présentent les meilleurs programmes de développement du pays et des candidats les plus aptes à représenter, à "l'Assemblée des Représentants du peuple" les citoyens de chacune des circonscriptions et par là représenter l'ensemble de la nation.
Le manque de visibilité pour l'électeur, acteur principal de l'opération électorale, est dû à de nombreux facteurs, en voici quelques uns jugés les plus importants :
* la multiplicité infinie des partis politiques et d'indépendants présentant à l'électeur, un nombre impressionnant de listes (1314),
* l'électorat ignore presque de la majorité des partis politiques et des listes d'indépendants retenus pour les élections, il vient juste de découvrir l'existence même de nombreux d'entre eux, leurs noms et leurs devises se ressemblent étrangement, certains noms de partis politiques, au lieu d'orienter l'électeur sur leur identité et leurs visions des principales problématiques, sont des expressions étranges, dénués de tout sens et relèvent plutôt de l'anecdote pour ne pas dire du ridicule ;
* en principe, l'électeur accorde sa voix au parti qui, évidemment selon son appréciation personnelle, lui semble présenter le meilleur programme à réaliser en cas de son élection; seulement jusqu'à cette date, on sait très peu de ce que les partis politiques considèrent être leurs programmes électoraux et le dialogue se trouve jusque là porté sur des questions plutôt secondaires. Espérons que les médias réussissent dans les jours à venir, à mieux éclairer l'électeur sur ces programmes, enjeu essentiel des élections, et à mieux cerner les éléments pertinents au vote.
* Enfin, le chevauchement, quoique partiel, des élections législatives avec les présidentielles, ainsi que le grand nombre de candidats à la présidentielle sont d'autres éléments de confusion et de détournement de l'attention des électeurs de l'essentiel "les programmes pour relancer le pays" vers le secondaire "tiraillements et querelles à propos de personnes" au lieu des discussions sur des projets et des idées...
Ainsi, tous ces facteurs et peut être d'autres encore, ne sont pas de nature à faciliter à l'électeur de faire le meilleur ou au moins le moins mauvais choix, un choix réfléchi et surtout basé sur une bonne connaissance des éléments et facteurs essentiels se rapportant à l'avenir du pays.
Ce qui suit, est un essai à l'intention de nos concitoyens électeurs, pour leur mettre en évidence, indifféremment de leurs préférences politiques, les paramètres considérés essentiels dans le choix électoral. Le but n'est absolument pas d'influer sur le choix même de l'électeur, mais plutôt de lui proposer un cheminement à même de l'amener, malgré la confusion qui règne, vers une décision, la plus raisonnée possible.
A mon avis et compte tenu de la situation dans le pays, les prochaines élections législatives portent essentiellement sur trois composantes essentielles :
1. d'abord, le facteur à mon sens le plus décisif, est le programme d'action proposé pour la législature à venir par l'entité politique d'appartenance du candidat ; parti politique, groupe d'indépendants…
2. L'entité politique d'appartenance du candidat, le parti politique ou à défaut la liste électorale pour les déclarés «indépendants» ; cette entité est évaluée en fonction de ses choix fondamentaux et ses orientations générales, politiques, économiques, sociales, culturelles …
3. Et enfin, les candidats eux mêmes, vus et appréciés individuellement en tant que futurs députés représentants leur conscription respective.
Ces facteurs, à considérer à l'occasion du vote, sont énumérés par ordre d'importance et le résultat de l'évaluation du premier conditionne fortement celles des suivants ; serait un non sens de chercher à évaluer un candidat ou une liste qui ne présente pas un programme d'action clair, réalisable et surtout répondant aux attentes des citoyens.
Les programmes électoraux
En première priorité le volet socio-économique : L'importance des programmes, proposés par les partis politiques et par les listes indépendantes, découle du fait que les législatives, selon la constitution actuelle, débouchent sur la formation de l'Assemblée des Représentants du Peuple dont émanera aussi le Chef du Gouvernement et pratiquement le Gouvernement même. Et comme l'action de ces deux pouvoirs, législatif et exécutif, couvre pratiquement et directement la vie socio-économique de tous les citoyens, les programmes annoncés par les partis politiques prennent une importance capitale.
Pratiquement, il s'agit pour l'électeur de vérifier si le programme proposé par une liste donnée comporte bien des réponses aux attentes des citoyens aux niveaux national et régional et aussi apprécier les chances de voir ces projets réellement concrétisés en tenant bien compte des ressources, humaines, financières, délais d'exécution et autres disponibles. La chance de voir les promesses, annoncées dans les programmes électoraux, concrétisées dans les faits, surtout celles de nature socio-économique, reste à mon avis, un critère hautement déterminant quand au vote à faire.
D'ailleurs, cela est parmi les rares critères relativement objectifs, qui doit être considéré aussi en fin de législature pour apprécier la crédibilité d'un parti politique ou d'une liste ou d'un élu et décider de sa reconduite ou de sa sanction, ceci est un élément important du contrat entre le député et son électeur. Une attention particulière devra être portée sur les propositions extrêmes, généralement populistes et relevant des promesses électorales qui n'engagent que ceux qui y croient.
En principe, le vote est accordé au programme répondant au mieux aux attentes des citoyens et qui a le maximum de chances d'être réellement concrétisé. Cela suppose des programmes énoncés sous forme de réalisations, bien définies, annoncées par priorité, avec un langage précis accessible au citoyen ordinaire mais aussi concret et loin du jargon politique creux ou celui des experts, très technique.
La priorité accordée au volet socio-économique est dictée par la situation économique que traverse le pays dont le citoyen subit les conséquences négatives ; et cela ne réduit en rien l'importance des autres dossiers à caractère général, politique ou autre.
Après trois ans dr rebondissements politiques couronnés par d'importantes réalisations dont notamment la Constitution et la progression du processus électoral vers des élections démocratiques, le citoyen est plutôt enclin à s'intéresser, juste après l'éradication du terrorisme, ses difficultés socio-économiques de tous les jours considérées en première priorité: créer des emplois, mettre fin à la dégradation du pouvoir d'achat, freiner l'inflation, résoudre l'épineux problème de la compensation des produits de première nécessité, améliorer la couverture sanitaire et les transports publics, assainir les situations des caisses de sécurité sociale etc. Ces questions, pour la majorité des citoyens, sont de loin prioritaires par rapport à la réorganisation territoriale du pays en vue d'asseoir les Conseils Régionaux et locaux prévus par la Constitution.
Quid des membres des listes électorales
Il s'agit d'apprécier dans quelle mesure chacun des candidats et surtout les deux ou trois premiers de chaque liste, pris individuellement, peut objectivement représenter la circonscription concernée : d'abord, a-t-il été résident sans discontinuer depuis une période suffisante, au minimum la décennie précédant les élections, lui permettant d'être bien au fait des données de la région, de ses potentialités, de ses problématiques et des aspirations de ses citoyens ? Il me semble plus qu'évident que sans cette condition et quelles que soient ses compétences et ses diplômes, le candidat en question ne peut jouer le rôle qu'attendent de lui ses électeurs.
Il est aussi évident qu'un député, tout diplômé qu'il soit, ne peut servir et représenter comme il se doit une région avec laquelle il n'a que de très vagues relations. Imaginez ce que peut apporter un expert, si éminent soit-il, à une région qu'il ne connait que superficiellement à travers des souvenirs d'enfance ou via les médias et lors de brèves visites occasionnelles puisqu'il réside depuis plus de trente ans à l'étranger, en France par exemple où sa famille réside encore. Par ailleurs, le citoyen doit faire les efforts nécessaires pour bien connaître les candidats de sa région, même si en principe, c'est à eux, les candidats, que revient l'effort de se faire connaitre auprès des électeurs et gagner leur confiance. L'électeur doit évaluer les membres d'une liste, candidat par candidat, en tant que député potentiel représentant la circonscription concernée. Pratiquement, l'appréciation des deux ou trois premiers candidats d'une liste détermine le sort de toute la liste en question, comme le prévoit le mode de scrutin adopté, le scrutin de listes.
Aussi, il ne faut surtout pas oublier le comportement, le dévouement et le rendement des députés qui tentent une deuxième législature, la teneur de leurs interventions, leur persévérance dans les travaux de l'ANC et leur sens du devoir et de responsabilité manifestés aux moments difficiles et décisifs, lors de l'étude de la loi contre le terrorisme et le blanchiment d'argent par exemple !!!
De quel sérieux, de quel sens du devoir et de responsabilité peut-on parler, à propos des députés qui ont décidé que le congé annuel et les préparatifs de leur campagne électorale personnelle pour un deuxième mandat, sont plus importants que la discussion et l'adoption d'une loi jugée prioritaire pour vaincre un ennemi qui a déjà fait des victimes parmi les militaires, les agents des Forces de Sécurité Intérieure, les citoyens et constitue toujours la première menace au pays? Comme tout le monde, ces honorables députés constatent bien qu'i y a péril en la mais, mais ils décident quand même que cela n'est pas dans l'ordre de leurs priorités du moment! Ne s'agit-il pas d'un abandon de mission, d'une défection condamnable? Y a-t-il une autorité dans ce pays ? Quel bel exemple de dévouement et de sacrifice donné à l'ensemble du pays et particulièrement aux jeunes!!! Quelles considérations pour les martyrs et blessés! Quel bel soutien aux Forces Armées et de Sécurité Intérieure dans leur guerre contre le terrorisme!!!
Dans le même ordre d'idée, il ne faut pas oublier non plus les partis politiques, les listes et les candidats qui hésitent à rembourser les financements publics dont ils ont bénéficié en 2011, alors qu'ils ont échoué à réaliser le score électoral minimum requis. De même, les partis politiques récalcitrants quant à la publication de leur bilan financier et les sources de leur financement sont également à sanctionner. A cet effet, il est du droit du citoyen de tout savoir, avant le démarrage de la campagne électorale, sur ces sujets :
* La Court des Comptes doit informer le large public, à travers les médias, de toutes les irrégularités enregistrées relatives au financement des partis et de leurs campagnes électorales de 2011 et celle en cours;
* Mr le Président de l'ANC, doit faire publier toutes les informations détaillées relatives aux absences des députés (nom du Député, parti politique d'appartenance, périodes et nombres d'absences et motifs s'il y en a);
* Il est du devoir de l'ISIE de veiller à la diffusion la plus large possible et pas plus tard que le premier Octobre prochain c.a.d. avant le démarrage de la campagne électorale de toutes les informations indispensables aux électeurs pour leur permettre d'effectuer leur choix en connaissance de cause ; y compris les partis politiques qui ont osé présenter des candidats alors qu'ils ne remplissent même pas les conditions demandées.
La Société Civile doit faire pression sur les parties concernées pour que ces informations soient publiées à temps. Ne sommes-nous pas pour l'Opengov et la transparence?
De tels comportements et agissements sont de vrais indicateurs sur les candidats en tant que potentiels responsables en charge des destinées du pays. Et quand le minimum de ces valeurs et de conditions requises n'est pas assuré, il ne sert d'aller jusqu'à examiner les programmes et promesses électorales de leurs partis politiques, la décision se trouve alors facilitée.
Les orientations générales du parti politique d'appartenance
c'est une évaluation générale, toujours personnelle donc assez subjective ; d'ailleurs très nombreux sont les partis politiques qui se réclament tous des mêmes ou presque des mêmes références et orientations générales: démocratique, socialiste, progressiste, moderniste, nationaliste, reconnaissant au pays sa "tunisianité" avec ses dimensions arabe, africaine, méditerranéenne, religieuse, géographique, historique…Le temps des idéologies nettement différenciées étant révolu, il est de nos jours difficile de saisir les nuances entre certains partis au niveau des convictions et des fondamentaux revendiqués par chacun.
Au fait, il s'agit pour l'électeur de vérifier la concordance des grandes orientations du parti politique en question avec les siennes, il s'identifiera certainement mieux à un parti avec qui il partage un certain nombre de valeurs et convictions. C'est un paramètre difficile à maitriser et à évaluer par l'électeur, néanmoins il reste un facteur non négligeable quant à la confiance supposée établie entre électeur et parti politique.
Dans tous les cas de figure, l'électorat tunisien est appelé pour la première fois dans son histoire, à élire aussi librement et dans la multiplicité politique totale, ses représentants à l'Assemblée des Députés du Peuple. C'est un rendez-vous historique dans tous les sens du terme et que le pays, au fait les tunisiens n'ont pas le droit de le manquer malgré toutes les insuffisances et les difficultés qu'on peut relever. C'est aussi une occasion pour tous, organisateurs, électeurs et prétendants, une occasion pour apprendre à exercer cette liberté/droit d'une façon responsable, rationnelle et utile, permettant à la Tunisie de franchir un nouveau palier, aussi modeste soit-il, vers l'instauration d'une démocratie réelle et bénéfique pour le pays, l'important c'est de faire des progrès, même à petits pas, tant qu'ils restent dans la bonne direction. Pour y arriver, il faut que tout le monde s'engage dés maintenant et œuvre effectivement pour:
* Respecter au mieux les règles préalablement convenues pour le bon déroulement des différentes phases du processus électoral,
* Eviter tout ce qui peut envenimer le climat de confiance entre les parties en charge de l'organisation des élections, les partis politiques et les électeurs,
* Accepter les résultats qui seront annoncés par l'ISIE en dépit des quelques imperfections qui pourraient entacher de telles élections et que l'on relèverait même dans les pays de longues traditions démocratiques, qu'on sache être de bon perdant.
Personne ne peut prévoir de quoi demain sera fait, si le processus électoral n'est pas mené à son , jusqu'à l'acceptation définitive et par tous des résultats proclamés par l'ISIE et notamment par les "perdants" puisqu'il y en aura toujours.
Que Dieu garde la Tunisie Eternelle!


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