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Loi de Finances 2018 : Menaces sur la parfumerie et la cosmétique
Publié dans Leaders le 10 - 11 - 2017

"La parfumerie et la cosmétique sont-elles un luxe absolu à taxer le plus fortement possible ? Nullement, se défend la profession, rappelant qu'elle emploie près de 10.000 salariés, dans les deux segments: l'industrie et la distribution. La Chambre syndicale des industriels de parfumerie et cosmétique affirme, dans un communiqué publié cette semaine, que les nouvelles dispositions de la loi des Finances 2018, feront chuter, en cas d'adoption par l'ARP, l'activité des entreprises structurées de 60%, avec toutes les conséquences qui s'en suivent. Outre l'impact négatif sur le consommateur, c'est le secteur informel, la contrebande et la contrefaçon qui en bénéficieront.
Il s'agit en fait d'une double-peine : celle que subit toute entreprise et celle spécifique au secteur. Les risques sont réels, craignent les professionnels. Ils dénoncent en outre de fausses images attribuées au secteur. Les parfums et maquillage ne sont pas nécessairement des produits chers. « Le prix d'un rouge à lèvre commence à 3 DT pour atteindre quelques dizaines de dinars. Celui d'un flacon de parfum varie de 5 DT à 200 DT ou plus. »
Communiqué
Le projet de Loi de Finances pour 2018 prévoit l'augmentation de plusieurs taxations relatives au secteur de la parfumerie et de la Cosmétique, tant au niveau des matières premières qu'à celui des produits finis.
Ces augmentations touchent à plusieurs positions tarifaires et se présentent comme suit :
1. Importation de matières premières nécessaires aux industriels du secteur : un droit de consommation de 40% est proposé sur la position tarifaire 33.02 (mélange de substances odoriférantes) qui concerne l'un des principaux intrants de l'industrie cosmétique.
2. Importation de produits finis (parfums et produits de soin) : Une augmentation des droits de douane et une mise en place d'un droit de consommation de 25 % sur les positions tarifaires 33.03 et 33.04.
3. De plus, deux autres mesures du projet de Loi de Finances 2018 (Art. 43 et 52) accablent davantage la trésorerie de l'entreprise. La première concerne l'augmentation de l'avance sur impôt (AIR) de 10 à 15% à l'importation et la seconde instaure le blocage du crédit de TVA au 31/12/2017.
Le secteur de la parfumerie et de la cosmétique emploie directement dans ses différentes filières (Industrie, distribution et détail) entre 9000 et 10000 personnes et représente un marché à la consommation de 900 millions de dinars.
Les conséquences de ces nouvelles mesures, si elles devaient être votées par l'ARP, sur tout le secteur, déjà touché par une forte baisse de la consommation, seront catastrophiques. Qu'on en juge :
* Les entreprises structurées subiront une chute de leur activité estimée à 60%, ce qui se traduirait par une diminution de l'impôt versé au trésor et la réduction de leurs effectifs, accentuant ainsi le fléau du chômage.
* Le consommateur tunisien, déjà touché par une inflation galopante, payera directement ces augmentations dont il subira de plein fouet l'impact sur son pouvoir d'achat.
* Etant donné que l'offre légale de ces produits sera en baisse et que la nature a horreur du vide, le marché parallèle en profitera pour pallier ce manque en présentant des produits moins chers privant, du coup, l'Etat des ressources fiscales qu'il escomptait.
* Contrairement à certaines idées reçues, le secteur de la parfumerie et de la cosmétique ne relève plus du domaine du luxe. Il s'agit de produits de consommation quotidienne utilisés par les hommes et femmes qui sortent, travaillent et entretiennent leur corps, leur confort et leur santé.
Les parfums et maquillage ne sont pas nécessairement des produits chers. Le prix d'un rouge à lèvre commence à 3 DT pour atteindre quelques dizaines de dinars. Idem pour le flacon de parfum dont le prix varie de 5 DT à 200 DT ou plus. Le consommateur, selon ses moyens, choisit la gamme de produit qui lui convient.
Ainsi, le projet de Loi de Finances tel que présenté à l'ARP a pour conséquence directe :
* Une pénalisation de la production locale
* La détérioration du pouvoir d'achat du consommateur
* La menace de la pérennité des entreprises structurées et transparentes du secteur
* La prolifération de la contrebande et du marché informel.
En conséquence, la Chambre Syndicale du secteur de la Parfumerie et de la Cosmétique exprime ses plus vives protestations contre l'adoption de ces augmentations tarifaires qui menacent la pérennité et l'existence même du tissu industriel du secteur."


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