Férocement, Israël s'acharne par tous les moyens à anéantir l'Unrwa, fondée sur la légalité internationale de la résolution 302 (IV) de l'ONU du 8 décembre 1949. Créée initialement pour une année, cette Agence de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient se maintient contre vents et marées depuis… 76 ans. Stigmatisée par l'entité sioniste qui l'accuse de collusion avec des «terroristes», cherche à l'affaiblir et coalise de grandes puissances pour la priver de ressources financières, elle fait l'objet actuellement d'un assaut qui risque de la faire disparaître à jamais. Ahmad Abou Houli, chef du département des affaires des réfugiés et membre du comité exécutif de l'OLP, était venu en mai dernier à Tunis remercier les autorités tunisiennes pour leur plein soutien et les exhorter à poursuivre cet appui lors de réunions cruciales qui se tiendront bientôt à New York. La réponse tunisienne, très solidaire, a été positive, s'inscrivant dans un engagement irréductible. L'Unrwa a rapporté qu'Ahmad Abou Houli vient en aide à 6 millions de réfugiés à Gaza, dans les territoires occupés, au Liban ainsi que dans d'autres camps. Elle emploie 30 000 personnes dont 300 à Gaza, prend en charge des écoles, des centres de soins et des programmes alimentaires. Elle a besoin aujourd'hui d'un soutien politique et d'un appui financier.