Après celles de l'Ariana et du Bardo en décembre dernier (lire notre article à ce sujet), les bureaux Tunis I et II ont annoncé, jeudi 26 janvier 2012, leur démission collective d'Ettakatol (Forum démocratique pour le travail et les libertés), selon une déclaration de Khaldoun Souilhi, le secrétaire général du bureau de Tunis I sur Mosaïque FM. En outre, et selon des sources dignes de foi, la démission collective du bureau de Ben Arous ne tardera pas. M. Souilhi a évoqué quatre raisons majeures pour expliquer cette résolution. Premièrement, l'absence de démocratie au sein du parti, les dirigeants ne laissant pas les militants du parti s'exprimer. Deuxièmement, l'échec et la multiplication des fautes du bureau politique lors des négociations avec la troïka. Troisièmement, l'éloignement des dirigeants du parti des principes et valeurs pour lesquels les Tunisiens avaient adhéré au parti. Enfin, leur incapacité à faire participer les régions intérieures et les jeunes dans les choix futurs à faire. Notons que les démissionnaires ont annoncé qu'ils veulent continuer à militer que se soit à travers la création d'un nouveau parti ou un front. Ils sont, également, ouverts à tous les partis avec lesquels ils partagent les mêmes principes. Parmi les démissionnaires, il y a les deux directeurs de campagnes d'Ettakatol de Tunis I et II, respectivement Khaldoun Souilhi et Houssem Hammi. Pour sa part et toujours dans une déclaration à Mosaïque Fm, Mohamed Bennour, porte-parole du parti, a fait porter le chapeau de ces démissions à Khemaïs Ksila, expliquant qu'il s'agit d'une de ses manœuvres pour harceler et déstabiliser les dirigeants du parti, et que jusqu'à maintenant aucune démission n'est parvenue au parti. Crédit photo : L'INDIC