Après son élimination coupe où il s'est fait battre par le CSHL, le Club Sfaxien fut contraint au match nul par l'ESZ au stade de Houmet Souk par une fougueuse Espérance de Zarzis qui lui a donné du fil à retordre en seconde mi-temps. Mais, droit cependant est de reconnaître que, compte tenu, de la difficulté du contexte propre aux clubistes sfaxiens, le match nul, n'est pas, tout compte fait, à considérer comme une mauvaise affaire, surtout qu'il a coïncidé avec la défaite concédée, la veille, par l'Etoile du Sahel qui a laissé des plumes face à l'US Ben Guerdane. En effet, le CSS devait composer, à l'occasion, avec plusieurs facteurs défavorables. Face à l'Espérance du sud il a paru moralement affecté par son inattendue élimination en coupe. Tout comme il a manqué de fraîcheur physique à la suite du volume d'énergie dépensé, 120 minutes durant, face au CSHL. Mais, le facteur qui a probablement le plus influé sur le rendement de l'équipe se situe au niveau des absences en cascade qu'elle a enregistrées, ce jour là, pour diverses raisons. C'est que dans les rangs sfaxiens, pas moins de cinq joueurs essentiels manquaient à l'appel pour cause de blessures. Il s'agit du défenseur central Mahmoud Ben Salah, du latéral gauche Fahmi Ben Romdhane, le milieu du terrain Oussama Amdoun, auteur des trois buts contre l'EOSB et enfin des deux attaquants, Houssam Ben Ali et Mohamed Ndoye. Sans compter que Maher Hanachi, se ressentant de douleurs musculaires n'a été aligné que lors des dix dernières minutes. A tous ces facteurs il faudrait ajouter le mauvais état de la pelouse qui rendait difficile le contrôle du ballon. Un verdict logique, au vu de la physionomie du match Bien que le résultat de parité ayant sanctionné les débats est tout à fait logique dans la mesure où les deux équipes se sont partagé les périodes de domination, l'entraîneur de l'ESZ, Mounir Rached, estime que son équipe vient de perdre deux précieux points : « Nous méritions de l'emporter mais le but qui nous a été refusé par l'arbitre zarzissien et les nombreuses occasions que nous avons ratées en seconde mi-temps notamment nous ont privés d'une victoire que nous aurions bien méritée. Mais, et au-delà de ce frustrant match nul, nous avons prouvé que nous somme sur la bonne voie at je demeure convaincu qu'avec le travail que nous accomplissons, nos résultats devraient s'améliorer davantage ». Côté sfaxien, l'entraineur Nestor Clausen reconnait que le match fut difficile à négocier contre une bonne formation zarzissienne : « mes joueurs étaient encore sous le coup de l'élimination en coupe. L'équipe a souffert aussi des nombreuses absences, mais il faudrait aussi reconnaître que nous nous sommes compliqué la tâche par nos nombreuse ratages en première mi-temps, surtout. Nous sommes par conséquent appelés à redoubler d'efforts pour pouvoir rectifier les anomalies constatées dans notre jeu ».