Les Sfaxiens ont été désordonnés face à un CSHL qui a joué à l'usure Le CSS a essuyé, mercredi dernier, une défaite, la première contractée au cours de cette saison, survenue en coupe. Ce fut la désillusion totale pour l'ensemble qui venait pourtant de se distinguer quelques jours auparavant, en signant une belle victoire. Les raisons qui ont concouru à cet échec sont dues, selon son entraîneur, Nestor Clausen, au «manque de concentration manifeste à l'approche des bois adverses qui a coûté finalement trop cher. Pourtant, je les ai, a-t-il précisé, bien avertis au cours de la pause, qu'ils pourraient payer cher leur "désinvolture". Ce qui s'est traduit par les deux buts encaissés au cours de la seconde mi-temps. Nous avons réussi certes à éviter la défaite, en parvenant à égaliser au forceps. Mais, par la suite, les prolongations ne nous ont pas permis de faire la différence, en dépit d'autres occasions faciles de scorer». Blessure de Amdouni En fait, le CSS a été mercredi visiblement hors du coup. La blessure contractée par son nouveau buteur, Oussama Amdouni, dès l'entame de la seconde mi-temps et qui l'a contraint à quitter le terrain (contusion au niveau de la cheville), a compliqué beaucoup plus sa tâche. Et puis, l'adversaire, en l'occurrence le CSHL, n'est pas venu à Sfax en villégiature. Sa bonne organisation collective, ajoutée à sa fraîcheur physique, l'a beaucoup aidé à appliquer une défense haute qui a beaucoup pesé sur le cours du jeu comme sur le résultat final. Des raisons d'y croire Pour l'entraîneur du CSHL, Kamel Zouaghi, «la discipline tactique dont a fait montre l'ensemble lui a permis de préserver son équilibre collectif et de gérer le jeu à sa guise. Ainsi, avons-nous réussi à mater les incursions de l'opposant au niveau des ailes qui sont par ailleurs son point fort, tout en opérant par des contres», a-t-il souligné. Sans équivoque La qualification au prochain tour des Hammamlifois ne prête par ailleurs pas à équivoque. Elle a été bien méritée, même si elle a été réalisée par le biais des tirs au but. La concentration et la maîtrise des Hammamlifois leur ont permis de croire en leurs chances jusqu'au bout. Cela s'est traduit notamment dans la manière avec laquelle Kanzari, Sghaïer, Bousnina, Adhibi et Aïssaoui ont réussi à botter les tirs au but. Par contre, le CSS, par le biais de son meneur de jeu Hannachi, a raté le sien, contraignant son équipe à l'élimination dès le premier tour de l'épreuve... C'est la loi de la coupe.