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Absence d'une approche participative et rationnelle de gestion des ressources
Publié dans Le Temps le 09 - 05 - 2017

La crise de l'eau est devenue une réalité en Tunisie. Mais, la pénurie d'eau que vivent les Tunisiens depuis plus de deux ans (environ 410 m3 par habitant/an) est un phénomène qui n'est pas lié seulement aux changements climatiques, mais aussi à la répartition inégale des ressources, au gaspillage et à la mauvaise gestion de ce capital vital pour toute l'humanité, ont reconnu des responsables de l'UTAP (Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche) et du ministère de l'Agriculture, lors d'un conférence nationale sur la crise de l'eau.
Le président de l'UTAP, Abdelmajid Ezzar a déclaré, à cette occasion, qu'il est temps de mettre en place une approche participative pour identifier des solutions radicales à la pénurie d'eau dans le pays, estimant que le problème s'est aggravé à cause de la baisse de la pluviométrie et aussi parce que les décideurs n'associent pas les représentants du secteur agricole là l'élaboration de la politique hydraulique en Tunisie.
«La véritable sécheresse réside dans le fait que le gouvernement n'a pas prévu de programmes pour faire face à la pénurie d'eau et continue de négliger l'investissement dans secteur agricole», a-t-il dit.
Le secrétaire d'Etat chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdallah Rabhi, s'est montré moins pessimiste en adoptant un discours moins alarmant. «En Tunisie, nous disposons d'une stratégie pour faire face aux changements climatiques. Nous n'avons pas une crise en eau, mais uniquement un déficit pluviométrique», a tempéré Rabhi.
Il a ajouté, dans le même contexte, que le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 3800 MD pour réaliser des projets de dessalement des eaux (Sfax, zarat, Djerba, Sahel) et la construction de 4 nouveaux barrages.
Rabhi a évoqué l'absence d'un plan de gestion des eaux non conventionnelles telles que les eaux usées traitées et le problème d'augmentation du taux de salinité des eaux de surface. Il a recommandé l'adoption, le plutôt possible du Code de l'eau, la mise en place d'une nouvelle politique de l'eau, la création d'une commission pour la révision du système des groupements d'eau et la mise à jour des législations régissant le secteur pour garantir la gestion durable des ressources en eau.
Selon le scénario actuel sur le changement climatique, près de la moitié de la population de la planète vivra dans des régions soumises à un fort stress hydrique d'ici 2030, dont entre 75 millions et 250 millions de personnes en Afrique, selon le UN Water (ONU). De plus, la pénurie d'eau dans certaines régions arides et semi-arides poussera entre 24 et 700 millions de personnes à se déplacer.


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