En début de saison, nous avions senti qu'El Gawafel pourrait la grande attraction de l'exercice en cours et qu'elle ferait comme, sinon mieux, que l'US Monastir l'année dernière. Après seulement neuf journées, ces pressentiments se sont vérifiés dans la réalité et ce en dépit de quelques couacs qui auraient déstabilisé plus d'une équipe. Pour rappel des faits : le départ inattendu de Khaled Ben Yahia, la démission de quelques membres du bureau, des finances moribondes, le coup de gueule de Moez Ben Thabet, la scission et l'effervescence de la rue, etc... Donc, malgré tous ces aléas, le groupe caracole en haut du pavé, ignorant et dépassant avec superbe les vicissitudes et les tracas quotidiens. Quels sont les ingrédients, les clés de la réussite de ces diables de Gafsiens ? Mahmoud Aboud trop humble nous répond : « Notre situation actuelle n'est pas le fruit du hasard. Plusieurs facteurs ont contribué de concert pour que nous atteignions ce palier. Et je dois reconnaître le rôle prépondérant joué par la grande famille espérantiste dans notre essor. En nous cédant une pléiade de bons éléments, le président Hamdi Meddeb, Ahmed Bouchamaoui et Nejib Ben Mami ont contribué de façon indéniable au renouveau gafsien. Sans oublier le travail titanesque effectué par Khaled Ben Yahia, relayé par son adjoint Faouzi Khmila. Concernant les dissidences parmi certains membres de mon bureau, je tiens à souligner qu'il s'agit de quatre personnes qui n'ont pu « s'acclimater » avec la ligne de conduite que nous nous sommes imposé de suivre pour le bien du groupe et ils ont préféré quitter le navire. Pour Moez Ben Thabet, les choses sont en voie de reprendre leur cours normal pour le bien de tout le monde. Mes protégés continueront à se faire plaisir sans se soucier du classement qu'ils occupent. Les satisfecits, on en parlera éventuellement à la fin de l'exercice, mais pour le moment ce n'est pas d'actualité. »