Le dessalement comme solution Le dessalement de l'eau est devenu, au vu de l'amincissement des réserves, une solution qui se présente avec acuité, pour pallier les insuffisances au niveau de l'approvisionnement en eau potable. Certes, l'Etat s'y est pris avec un certain retard, mais mieux vaut tard que jamais, surtout que l'été nous a montré qu'il faut agir rapidement. Dans ce sens, la nouvelle station de dessalement de Beni Khedech est en entrée en fonctionnement, vendredi, après un retard de cinq ans à cause de problèmes fonciers. La station contribuera, désormais, à l'amélioration de la qualité de l'eau au profit de 3 mille abonnés qui étaient, jusque là, approvisionnés en eau d'un degré de salinité de 2,5 g par litre. Elle est dotée d'une capacité de production de 800 m3 d'eau de salinité inférieure à 1,5 g/l. Ligne maritime directe reliant l'Afrique Une nouvelle ligne maritime directe sera opérationnelle dans les mois à venir afin de permettre aux entreprises tunisiennes un accès régulier au marché africain, a annoncé, vendredi, le ministre de l'Industrie et du Commerce Zied Laadhari, ajoutant que son département travaille actuellement en étroite collaboration avec la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN) sur l'itinéraire de cette ligne. Cette ligne pourra relier la Tunisie à l'Afrique de l'Ouest ou l'Afrique du Sud en passant par le Maroc. La décision sera prise en fonction des attentes des opérateurs économiques et du volume de leurs transactions vers les pays africains. La nécesité d'instaurer cette ligne émane du fait que la Tunisie va signer, cette année, l'accord de COMESEA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe) qui regroupe 19 pays (500 millions habitants). Encouragement de la spéculation Pour le troisième été consécutif, le consommateur tunisien vit au rythme de la pénurie des cigarettes sur les étals des débits de tabac et il est obligé de se rabattre soit sur les cigarettes étrangères dont le prix est inabordable pour la classe moyenne, soit accepter le fait accompli et tomber entre les mains des spéculateurs ou des cigarettes de contrebande. Bien que ce problème ait été évoqué par divers médias, les responsables du secteur, ministère des Finances et Régie nationale du t abac et des allumettes (RNTA) font, toujours, la sourde oreille et ne semblent pas être concernés par la question. Les propriétaires des débits de tabac rationnés par les recettes des finances et les quantités qui leur sont fournies ne suffisent pas pour la consommation de deux jours ou tombent entre les mains des spéculateurs. Pourtant le tabac est une source importante, au niveau des recettes fiscales et son absence dans les débits est une occasion or pour les spéculateurs et cette question doit être examinée en profondeur, afin de connaître où se situent les défaillances... C'est, aussi, un moyen de lutte contre la corruption. Propreté des plages La question de la propreté des plages se présente avec acuité, dans plusieurs sites touristiques, surtout que certaines défaillances apparaissent au niveau du travail des services municipaux ou des agissements des baigneurs et des commerçants ayant loué des emplacements pour installer des parasols, des transats et des chaises en plastique qu'ils louent à prix d'or, sans oublier, aussi, les gardiens des « parking » qui saignent les estivants. Pour revenir aux plages, elles sont de plus en plus sales et, une fois, j'ai vu, même, une pastèque entière de plus de cinq kilos, laissée sur la plage, trtois jours durant, sans que personne ne daigne l'enlever, parce qu'il n'y a aucune poubelle aux alentours pour déposer les ordures. La propreté des plages est l'affaire de tous, surtout en cette période avec le retour des touristes étrangers, pour montrer un bon visage de la Tunisie. Chacun doit y mettre du sien, municipalités, citoyens et commerçants, pour éviter que la situation se dégrade davantage. Consommer tunisien, oui, mais... La campagne « Consommer tunisien » n'a pas fait long feu et s'est vite essoufflée. Menée tambour-battant, durant quelques minces semaines, elle a été oubliée, rapidement, avec l'arrivée de la saison estivale. Pourtant, cette campagne doit être permanente, mais avec des pare-chocs pour les producteurs qui doivent veiller à la qualité des produits et à la compression des prix, afin de sensibiliser le consommateur et l'aider à choisir les produits locaux. Un crédit de l'UE objet de discorde Les députés de l'ARP ont été en désaccord, jeudi, sur le projet de loi ratifiant un accord de crédit de 500 millions d'euros (environ 1400 millions de dinars) de l'Union Européenne (UE), discuté en plénière en présence du ministre chargé des relations avec l'ARP, Iyed Dahmani et du ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi. Lors du débat, les parlementaires ont appelé le gouvernement à faire le point, à évaluer l'exécution du budget 2017 et à anticiper les disfonctionnements pour éviter le surendettement. Dans sa réponse aux interventions des députés, le ministre des Finances par intérim Fadhel Abdelkefi, a déclaré que la liquidité de l'Etat atteint parfois des niveaux qui ne permettent pas le paiement des salaires, relevant que le crédit de l'UE est un appui direct au budget de l'Etat pour pouvoir payer les salaires des mois d'aout et septembre. Programme post diplôme d'ingénieurs Le secrétaire d'Etat chargé de la Recherche Scientifique, Khalil Amiri vient d'annoncer le lancement, prochainement, du programme post-diplôme d'ingénieurs dont l'objectif est d'encourager les étudiants et doctorants à valoriser les résultats de leurs recherches. Ce programme dont le coût est estimé à 7 millions de dinars a, également, pour objectif de booster le développement en Tunisie, a ajouté Amiri dans une déclaration aux médias en marge de l'ouverture de la 7e édition des journées de l'Association des ingénieurs tunisiens résidant en Amérique du Nord. Ce programme permettra aux étudiants et doctorants de bénéficier d'une subvention octroyée par le ministère ou l'Agence Nationale de Promotion de la Recherche Scientifique afin qu'ils puissent valoriser leurs recherches durant une période qui peut varier entre 2 et 3 ans selon la nature de la recherche.