La grande fête des cinémas africain et arabe approche à grands pas. Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC), faut-il le rappeler, se tiendront, en effet, du 4 au 11 novembre 2017 et changeront en mieux l'atmosphère de la capitale de jour comme de nuit. Et c'est lors d'une conférence de presse, tenue récemment par Néjib Ayed, le nouveau directeur des JCC, qu'un maximum d'informations sur ces journées a été révélé. La conférence a été suivie par un nombre impressionnant de représentants des médias, tous supports confondus. Cette manifestation biennale est devenue annuelle depuis peu pour accompagner le rythme soutenu des festivals à travers le monde et pour avoir plus de visibilité auprès des professionnels. La vitrine de Carthage, si on ose ainsi l'appeler, sont en premier lieu, des productions arabes et africaines toutes récentes qui sont réunies, après sélection, pour la course aux Tanit : d'or, d'argent et de bronze. Une compétition qui reste exclusive aux JCC depuis leur première édition tenue en 1966. Cette année, la valeur des prix a doublé, a indiqué l'interlocuteur. Et si des confrères journalistes avaient tenu à connaître les noms des vedettes qui seront de la partie durant cet événement cinématographique africain et arabe, le directeur des JCC a fait rappeler que les JCC sont le plus important festival en Tunisie et a affirmé et réaffirmé que les vedettes sont plutôt les réalisateurs et les comédiens. D'autre part, les JCC honoreront les cinémas algériens, d'Afrique du sud, argentins et coréens du sud. A cette occasion, une animation aura lieu sur l'Avenue Bourguiba avec la participation de troupes de danse et de chant de ces pays, ainsi que des dégustations culinaires. Et pour rester avec l'animation, cette dernière caractérisera le centre névralgique de Tunis avec des projections en plein air. D'autre part, l'ouverture aura lieu au « Colisée » et la clôture au Théâtre de la ville de Tunis. La décentralisation changera quelque peu cette année dans la mesure où seulement quatre villes seront concernées, à savoir : Menzel Bourguiba, Kairouan, Monastir et Djerba pour la simple raison qu'elles sont pourvues du matériel technique nécessaire et qu'elles participent à l'événement. Les débats des films auront lieu à l' « L'Etoile du Nord » et seront dirigés par la FTCC. Et à la question du « Temps » sur le différent né entre la réalisatrice Sarra Abidi et les JCC, Néjib Ayed nous a répondu que Sarra Abidi a préféré retirer son long-métrage de fiction « Benzine » de la sélection et a refusé qu'une projection spéciale lui soit organisée au « Colisée » en hommage à son mari Ali Ben Abdallah, le directeur photo du film, récemment disparu.