Il paraît que l'on n'assure pas. Ou pas suffisamment en tout cas, puisqu'on est toujours pointés du doigt comme étant un pays à risques. Avec tous les efforts qui auraient été déployés, et consentis par le gouvernement Chahed pour lutter contre la corruption, il paraît qu'en matière de terrorisme et de blanchiment d'argent, l'on serait toujours loin du compte. Ce qui est quand même inquiétant, il faut le concéder. Même pas un petit «satisfecit» pour ne pas ébranler le moral des troupes ? Bizarre... Il faut dire que la circulation de l'argent sale par-delà les nuages, intra-muros, ne date pas d'hier. Cela implique qu'il y a une certaine «célérité», qui aurait dû être employée à bon escient, mais c'est loin d'être le cas hélas !, dans la manière de manier avec des précautions de magicien chevronné, les chiffres et leurs courbes, de façon à ce que toute velléité de remonter aux sources, en se fiant à une traçabilité qui serait édifiante, achoppe sur un mur, abrupt et épais. Du coup, difficile de traverser le mur du son s'il en est, pour maîtriser tous les rouages d'une manipulation à tous les étages, machiavélique et bien rodée, qui vampirise l'économie tunisienne, et menace, en toute impunité, la sécurité du pays. Qui ne s'en sort pas mal, cela étant, sur ce plan, même s'il ne peut pas encore dormir sur ses deux oreilles, du sommeil du juste. Car il faudra les traquer, jusque dans leurs derniers retranchements, les «barons» du blanchiment d'argent, leurs commanditaires, leurs agents de liaison, ainsi que tous leurs arrière-postes de transit, avant de pouvoir respirer. Une quadrature du cercle qui devrait se resserrer plutôt, sur tous ceux qui minent le pays en le suçant jusqu'à la moelle, pour faire tomber toutes ses défenses une à une jusqu'à ce qu'il se retrouve à genoux. Il faudra tâcher de tenir bon jusqu'à inverser la tendance car le pays doit résister, droit dans ses bottes, jusqu'à l'emporter au final contre tous ses ennemis. Ceux à l'extérieur, et ceux à l'intérieur. Il n'est pas question de lâcher le morceau. Encore moins de toucher au moral des troupes, qui se battent sur tous les fronts et ne jetteront jamais le gant. Mais il y a du travail sur la planche...