Le comité d'organisation de HultPrize à l'Université de Tunis El Manar (UTM), organise, ce aujourd'hui, à la Marsa, banlieue nord de la capitale, une cérémonie pour choisir la meilleure équipe de startup à l'UTM, portant sur la thématique des énergies renouvelables. L'équipe d'étudiants qui sera sélectionnée parmi quarante équipes de l'UTM, participera à la demi-finale régionale de cette compétition qui se tiendra à Londres au mois de mars 2018, a déclaré le président de l'université, Fethisellaouti à l'Agence TAP. Après une phase d'accélération des idées finalistes qui aura lieu à Londres, pendant l'été 2018, les 15 équipes finalistes représentant les 15 régions du monde, participeront à la finale de cette compétition, qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York, en septembre 2018. L'UTM a reçu la candidature de 103 équipes (3 à 4 personnes par équipes soit, prés de 500 participants des différents établissements universitaires relevant de l'UTM) qui ont subi une formation transversale dans plusieurs compétences, notamment, l'anglais (langue de travail), selon la même source. 18 campus universitaires tunisiens participeront à ce concours, selon le responsable du comité d'organisation de HutlPrize UTM, FediRegaieg. Il est à rappeler que l'équipe représentant l'UTM, a été classée 3e à l'échelle régionale, lors de la dernière édition de cette compétition internationale, tenue en 2016, sur la thématique des réfugiés, selon Mr sellaouti. HultPrize se présente en tant que compétition d'entrepreneuriat social où les étudiants devront créer un prototype de Start-Up qui pourrait être le gagnant d'un capital d'1 Million de dollars afin de réaliser leur projet concrètement. Les étudiants de chaque université doivent bâtir une start-up qui doit résoudre un problème social majeur. Chaque année, les équipes gagnantes iront représenter leurs universités et leurs pays dans plusieurs villes à l'occasion des demi-finales régionales et la Finale aura lieu à New York où ils seront notés par les plus grands entrepreneurs. Les médecins généralistes de santé publique protestent: Nécessité d'une loi organique pour les médecins de 1ère ligne Des affiliés de l'Union des Médecins Généralistes de Santé Publique viennent d'observer un mouvement de protestation, devant le siège du ministère de la Santé, pour réclamer la promulgation, dans les plus brefs délais, d'une loi organique organisant le secteur de la santé publique et la profession des médecins de 1ère ligne. "La santé publique est en danger", "La réforme du système de la santé passe par nous", "les médecins généralistes sont en colère", "non à la violence contre les médecins", ont, notamment, scandé les prestataires. Dans une déclaration à la TAP, Dr Mondher Ghozi a indiqué que cette loi permettra la réforme du système de la santé publique à l'heure où il connaît une dégradation sur tous les plans. Il a rappelé que l'Union des Médecins Généralistes a adressé trois correspondances au ministère de la santé afin de l'exhorter à accélérer la promulgation de cette loi, précisant qu'il n'y a pas eu de suite à cette requête. Dr.Ghozi a appelé l'autorité de tutelle à accorder aux médecins généralistes toute la place qu'ils méritent, d'autant que, selon lui, ces médecins contribuent à la résolution de 80% des problèmes du secteur. Il a, également, mis l'accent sur la nécessité d'augmenter les revenus des médecins de 1ère ligne, notamment, à travers la révision des primes spécifiques et de leur octroyer des primes de responsabilité médicale et de risques. Il s'agit, également, a-t-il dit, de la nécessité de permettre aux médecins de 1ère ligne de participer à des séances de formation continue, de leur ouvrir la voie à la spécialité et de fournir la sécurité aux établissements sanitaires. Il a, également, critiqué l'indifférence de l'autorité de tutelle à l'égard de ce secteur et son refus de dialoguer avec le syndicat. Workshop sur les "Modes de payement en ligne": Pour la création d'emplois dans le numérique et l'Offshorin Un atelier sur "les modes de payement en ligne" sera organisé le 19 décembre prochain par CONECT Intech, en partenariat avec le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), au centre d'innovation du technopôle El Ghazala. Cet atelier a pour objectif de passer en revue les différents modes de payement en ligne internationaux disponibles en Tunisie, et d'en discuter les avantages et les limites avec les deux acteurs principaux: La Poste et la Société Monétique de Tunisie, pour aider les start-ups Tunisiennes à exporter leurs services numériques en ligne. "Au lendemain de l'approbation du projet de loi du START-UP Business Act, visant à faire de la Tunisie une Startup-Nation à la croisée de la rive-sud de la Méditerranée, de la région MENA et de l'Afrique, beaucoup de questions restent en l'air quant au déploiement de son potentiel " indique un communiqué rendu public par la CONECT. Selon ce communiqué, les axes stratégiques et la vision de Tunisie Digitale 2020, portent notamment sur la réduction du chômage et la création d'emplois dans les secteurs du numérique et de l'Offshoring, le renforcement de la création de la valeur ajoutée, gage de pérennisation des organisations et des emplois, par l'accompagnement à l'entreprenariat, la stimulation de l'innovation et l'amélioration de la compétitivité de l'entreprise, tous secteurs confondus. "Du fait des restrictions de la BCT en matière de transfert de devises, les résidents tunisiens éprouvent plusieurs difficultés à rapatrier ou bien réutiliser les montants de devises provenant des ventes en ligne et quand on évoque PayPal, on parle de l'exception tunisienne", ajoute le communiqué. Disponible dans 190 pays, notamment au Maroc, en Algérie et en Egypte, la Tunisie reste l'un des rares pays arabes à en être privé. Cela a renforcé la méfiance des acheteurs potentiels et réduit les opportunités des services numériques à l'export.