Ce qui s'est passé, à Monastir et à Jendouba,, ne devait guère susciter l'étonnement, dans la mesure où les observateurs en sont conscients et avertis depuis belle lurette. En effet, la violence dans nos stades n'est guère un phénomène nouveau. Mieux encore, on en est devenu habitué, tellement c'est devenu banal. Quelle que soit l'ampleur de cette violence ou le degré des dégâts causés, les gens en sont devenus insensibles. Pourquoi ? La réponse est simple : les autorités sportives (ministère, FTF, LNFP), continuent de fermer les yeux, faisant fi à leurs responsabilités, comme si ces responsabilités se limitent aux avantages et aux privilèges. Aujourd'hui, on paie le prix de l'impunité, à cause d'une faiblesse manifeste de ces autorités, justement. Cette passivité de ces responsables qui se contentent d'un simple rôle d'observateurs, sans même prendre la peine de prononcer quelques petits mots de menaces, contribuent, indirectement, à cette piètre image de notre football sur lequel on doit réciter la « Fatiha ».... !!!