Les travaux du 12e congrès de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) ont démarré, vendredi à Tunis, sous le signe "Femmes militantes pour l'égalité, la liberté et le partage équitable de l'héritage". Ce congrès vise à œuvrer davantage afin de renforcer les droits des femmes, notamment, celui de l'égalité successorale et d'élire un nouveau comité directeur composé de 9 membres. Hela Ben Salem, membre de l'ATFD a souligné que ce congrès qui se poursuit jusqu'à demain, vient couronner les nombreux acquis législatifs en matière de droits des femmes dont, notamment, l'adoption de la loi organique relative à la lutte contre les violences faites aux femmes et l'amendement de la loi électorale de 2017 en faveur d'une meilleure participation de la femme à la vie politique. L'association, a-t-elle dit, œuvrera au cours de la prochaine période à garantir le droit de la femme à une égalité successorale, à renforcer ses droits socioéconomiques et sa présence dans les postes de décisions. Elle a, par ailleurs, saisi cette occasion pour lancer un appel aux médias à renforcer les droits économiques et civiles de la femme et à accorder de l'intérêt à l'article portant sur la violence politique exercée à l'encontre de la femme de la loi 58. L'universitaire et membre de l'association, Hafidha Chekir a souligné, pour sa part, que la priorité sera accordée à la question de l'égalité successorale, précisant que l'objectif étant de combattre toutes les formes de discrimination exercée à l'égard de la femme. "L'amendement du code de statut personnel, la lutte contre la précarité de l'emploi et le renforcement de la participation de la femme dans la vie politique seront également parmi les priorités de la prochaine période", a-t-elle assuré.