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Une nouvelle session qui a tous les atouts pour réussir !
Publié dans Le Temps le 20 - 04 - 2018

Ce vendredi 20 avril, la ville de Gabès vivra à l'heure de la 3ème édition de son festival de cinéma, celle des promesses tenues avec une programmation artistique unique et une compétition sélective, mais aussi, des ateliers et des expositions conçus et adaptés au dynamisme d'un pôle universitaire fréquenté par des milliers d'étudiants.
« Nous avons atteint pour cette nouvelle édition, plus de visibilité, constate le directeur du festival, Mahmoud Jemni. On s'est libérés de la concurrence, on s'est engagés à ne pas imiter ni reproduire les grands festivals du Sud, comme les JCC, le Caire ou Dubaï ...les œuvres sélectionnées, annonce-t-il, obéissent uniquement aux critères de choix de l'équipe artistique. Le festivalier s'en rendra compte et ce, à travers un ensemble de films d'auteur qui n'ont pas participé à des festivals dans la région... »
Réunir les deux rives
de la méditerranée
Cette édition dont la présidente d'honneur, Hend Sabri, une star native de la région, sera marquée par une nouvelle orientation ; celle de s'ouvrir sur la rive Nord de la méditerranée et faire de cette mer, un trait d'union, une passerelle permettant d'aller vers l'autre, sans visa ni frontières. Seuls, le cinéma et l'image, stimuleront ce rapprochement et cet échange entre divers peuples, cultures et langues.
Les cinéphiles auront donc le plaisir de découvrir une panoplie de films de réalisateurs européens qui ne concourront pas à la consécration suprême du festival. Cette orientation entraine, selon Mahmoud Jemni, un changement de l'intitulé du festival qui est désormais baptisé : Festival du Film de Gabes.
Une place prépondérante
au scénario
Au fil des sessions, le festival est bien sûr, à la recherche d'une programmation qui le distinguerait des autres. On a institué cette année, un atelier intitulé, « Création numérique », et donné à l'écriture du scénario, une place prépondérante. Un appel à scénario a été lancé à tous les étudiants en cinéma dans le monde arabe sans restriction de langue, ni de genre.
Dix candidats ont été retenus pour participer à une résidence d'écriture dirigée par deux spécialistes, un Belge et un Egyptien. Les deux finalistes seront récompensés par un prix décerné par TV5 MONDE : caméra jeune. Ils poursuivront également leur aventure comme observateurs avec Sud Ecriture.
« Par ce choix, estime Mahmoud Jemni, nous avons voulu donner au festival, un caractère spécifique, car tout repose sur le scénario ; un bon départ garantira un bon atterrissage ».
L'Agora Gabes,
la plus belle des promesses
Après l'Agora, La Marsa, sa maison mère, l'Agora inaugure un voyage prometteur dans les différentes région du pays . Pour le concepteur Mohamed Ali Okbi, l'Agora Gabes dont l'ouverture est prévue pour le 20 avril 2018, est un espace culturel de proximité qui éclairera non seulement le festival, mais aussi à longueur de l'année, la voie de beaucoup de jeunes qui voudraient s'approprier un lieu convivial qui devient au quotidien, leur espace de vie et une synergie entre toutes les activités culturelles : cinéma, galerie de peinture, café littéraire, etc...
Programmation,
Jury et film d'ouverture
Le Jury du festival, Section longs métrages, est composé de Mohamed Malas, Moussa Touré, Esther Reginan, Atia Al Daraji et Saoussen Maalej. Pour les courts métrages, on cite : Moufida Fadhila, Abdelhamid Bouchnak et Habib Mestiri.
Quant au film d'ouverture : « Looking for Oum Kalthoum », il est signé par l'Iranienne, Shirin Neshat, en collaboration avec Shoja Azari. Un film autour de « Kawkeb Echarq », (l'Astre de l'Orient), Om Kalthoum, considérée comme étant la plus grande chanteuse arabe de tous les temps.
La programmation n'est pas des moindres au fait, puisqu'il s'agit d'œuvres récentes réalisées pour la plupart, entre 2017 et 2018.
Compétition officielle, longs métrages, citons : « Les derniers jours d'une ville » de Tamer El Said; « Le Caire confidentiel » de Tarik Saleh ; « Tramontane » de Vatche Boulghourjian ; « Vent du Nord » de Walid Mattar ; « Benzine » de Sarra Laabidi ; « Pluie de sueur » de Hakim Belabbes ; « Tombé du ciel » de Wissam Charaf ; « Until the end of time » de Yasmine Chouikh et « Le fort des fous » de Narimane Mari.
Compétition officielle longs métrages documentaires : « Atlal « de Djamel Kerkar, « Happily Ever After » de Nada Ryadh et Aymen El Amir, « Ghost Hunting » de Raed Andoni, « Tounsa » de Ridha Tlili, « A room for a man » d'Anthony Chidiac, « Des moutons et des hommes » de Karim Sayed, » House of ields » de Tala Hadid et « Taste of cement » de Ziad kalthoum.
Compétition officielle courts métrages : « A drawwing man » de Mahdi Fleifel, « Bonboné » de Rakan Mayasi, « Alazeef » de Saif Alsaegh, « La visite du président » de Cyril Aris, « On the edge of life » de Yaser Kassab, « Foyer » de Ismail Bahri, « After » de Wissam Charaf et « Beyond the silence » de Intissar Belaid.
Un autre volet du festival sera consacré par ailleurs, à la Compétition officielle des Ecoles de Cinéma, sans oublier, la Section, « Cinéma du Monde », avec des films récents: « Eté 93 » de Carla Simon, « The square » de Ruben Ostlund, « Lost walls » d'El Seed, et le fameux « Petit paysan » d'Hubert Charuel ; un film époustouflant que nous avons vu à la dernière édition du FIFF de Namur (Belgique), sur les angoisses du monde paysan à travers le portrait d'un éleveur confronté à une épidémie et qui a remporté en mars 2018, trois César : meilleur premier film, meilleur acteur (Swann Arlaud), et meilleure actrice (Sara Giraudeau).
Hommage à Amiralay,
Louhichi et les autres...
Section Hommage, les organisateurs se sont focalisés sur trois artistes connus, disparus récemment, qui se sont distingués tout au long de leur carrière pour avoir donné au cinéma arabe et international, le meilleur de leur expérience. Il s'agit d'Omar Amiralay, le seul cinéaste dans la région qui a consacré 40 ans de sa vie au cinéma documentaire, Ali Ben Abdallah qui a signé sa dernière photo avec le film « Benzine » de son épouse Sarra Laabidi ; Omar Khlifi , grand pionnier du cinéma d'Afrique du Nord, et Taieb Louhichi, dont le dernier long métrage, « La rumeur de l'eau » , est sorti en salles en Tunisie à titre posthume, en mars 2018.
Outre le colloque intitulé, « Vers une nouvelle lecture du cinéma rabe » avec Mahmoud Jemni, Nacer Sardi et Kamel Ben Ouanès, et « la leçon du cinéma » assurée cette année par la star égyptienne, Khaled Abu Naga, quatre principales expositions figurent au programme :
« El Kazma, lieu de rendez-vous d'une jeunesse en mal d'horizon », ( du 21 au 25 avril) ; une exposition d'affiches de films tournés dans le Sud tunisien, (Star Wars, Le Patient anglais ...), à l'Agora Gabès, (du 20 au 27 avril ); exposition « The last of us », à Houch Khraief (du 20 au 27 avril), et « Regards sur ma ville », à la Maison de la Culture de Gabès.
Gabes film festival est organisé grâce aux efforts de l'association Joussour de Gabes, ave l'aide du ministère de la Culture et de nombreux sponsors.
Les prix qui seront décernés, ont été révisés cette année pour atteindre la valeur de 15 milles, 10 milles et 5 milles dinars, outre les Trophées El Seed, d'or, d'argent et de bronze. Et, cerise sur le gâteau, l'éventuelle présence du réalisateur, franco-tunisien, Abdellatif Kéchichie, (« La graine et le mulet », « Faute à Voltaire », « La vie d'Adèle » et « Mektoub, my Love »), qui reste à confirmer selon les organisateurs. Bon festival à tous !


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