Très adaptable, le sanglier peuple une large gamme d'habitats, en Afrique du Nord . Doué d'une grande capacité de dispersion et d'adaptation, il peut couvrir des centaines de kilomètres, se nourrit principalement d'ongulés sauvages mais chasse également les troupeaux domestiques, n'hésitant pas à s'approcher des hommes dont il se méfie pourtant. Ces sangliers prolifèrent dans les quartiers, situés à la périphérie de la ville. Ils s'habituent peu à peu à l'homme, et se rapprochent de son habitation. Mais ils restent des animaux sauvages, et posent des problèmes de sécurité pour les habitants. Classés comme nuisibles, les sangliers voient leur population augmenter, malgré la présence des chasseurs qui en abattent plusieurs milliers par an.Les habitants du quartier Boumhel ont remarqué la présence d'un troupeau de sangliers s'alimentant dans les ordures jetées à même le sol dans ce quartier réputé luxueux. Des photos circulent sur les réseaux sociaux où l'on voit ces pauvres bêtes venues des campagnes environnantes notamment du djebel Boukornine à la recherche de leur nourriture . Les réactions ne se sont pas fait attendre. La plupart des internautes ont témoigné de leur étonnement.Cette année, justement, l'eau et la nourriture ont manqué dans les zones naturelles. Les sangliers se sont alors approchés des habitations pour tenter de trouver à manger. L'animal est friand des racines. Mais les poubelles l'attirent aussi. Comme toutes celles situées sur les quartiers périphériques de la ville, proches des zones naturelles « Des trous, des trous, des trous », déplore une propriétaire. Le gazon humide encore fraîchement retourné et son grillage éventré ne laissent pas de doute. Quelque chose, de plutôt gros, est passé par là.Cet animal pose actuellement des problèmes aux habitants de Boumhel aux portes des bâtiments et des maisons. Il est essentiel aujourd'hui de trouver des solutions de court terme qui permettent de contenir l'augmentation intolérable des attaques .Ces animaux règnent en maîtres des lieux, dès la tombée de la nuit, sans la moindre inquiétude. « C'est un animal agressif C'est pour quoi il ne faut pas les approcher » nous dit un chasseur .Les dégâts occasionnés par la horde de ces bêtes sauvages se chiffrent en milliers de dinars. Malgré la présence de chasseurs qui abattent plusieurs milliers de sangliers par an dans ce secteur, les sangliers voient leur population augmenter fortement. Ces dernières années, plusieurs cas d'accidents et d'attaques de sangliers ont été recensés au Cap Bon notamment aux abords du quartier des champs et des vergers . Dès la nuit tombée, ces animaux sauvages n'hésitent plus à gagner la ville en quête de nourriture. La lutte engagée avec de simples moyens de fortune, n'a pu aboutir à aucun résultat positif. L'animal a fini par déjouer toutes les mesures entreprises . Il faudrait mettre en place des battues administratives ». « Les battues c'est très bien. Mais il faudrait plutôt trouver d'où viennent les sangliers. » nous dit un jeune chasseur