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Ce n'est que partie remise...
Publié dans Le Temps le 29 - 04 - 2018

«Nous reprendrons la lutte durant la prochaine année scolaire au cas où le ministère refuserait de satisfaire nos revendications », menace le secrétaire général de la Fédération générale de l'enseignement secondaire (FGES), Lassaâd Yaâcoubi
L'indocile FGES a finalement obtempéré à la décision de la commission administrative de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). Dirigée par le très coriace syndicaliste Lassâad Yaâcoubi, la Fédération a décidé dans la soirée du vendredi, au terme d'une réunion houleuse qui a duré plus de 9 heures, de lever la rétention des notes du premier semestre de l'actuelle année scolaire.
« La réunion des représentants des régions a été marquée par un esprit de sérieux que requiert la conjoncture difficile et de responsabilité assumée par la direction syndicale qui a mené l'épopée des enseignants avec crédibilité et militantisme », a déclaré Lassâad Yaâcoubi, à l'issue de la réunion tenue au siège de l'UGTT.
«Après tous ces mouvements militants des professeurs, les activités revendicatives sont devenues impraticables. Il faudrait faire preuve de responsabilité et de ne pas engager des milliers d'enseignants dans un saut dans l'inconnu», a-t-il indiqué, affirmant que la FGES «s'est engagée à faire aboutir les revendications des professeurs et reprendra la lutte pour atteindre cet objectif durant la prochaine année scolaire au cas où le ministère refuserait de satisfaire les revendications formulées». Il a de même invité les enseignants à rester unis. «Je comprends la colère, la déception et l'amertume des enseignants mais nous ne devons pas oublier que même si nous avons perdu cette manche, la vraie perte est celle de notre union et de notre cohésion, qui constituent la seule garantie de notre capacité à poursuivre la lutte » a-t-il souligné.
Démarrage demain des négociations
La Fédération a par ailleurs fait savoir qu'une réunion portant sur les revendications des enseignants du secondaire se tiendra demain (lundi) entre membres du gouvernement, une délégation de la FGES et des membres du bureau exécutif de l'UGTT.
La Fédération avait décidé mardi dernier de reprendre les cours après la grève générale ouverte et de maintenir la rétention des notes, désavouant ainsi la commission administrative nationale de l'UGTT qui a décidé de suspendre la grève ouverte et la restitution des notes. La Fédération a été cependant contrainte, selon des sources syndicales, à faire machine arrière suite à des pressions exercées par la direction de l'UGTT.
D'après ces mêmes sources, le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Mohamed M'selmi, aurait même menacé de traduire les membres du Bureau exécutif de la Fédération devant la commission de discipline.
Le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a, quant à lui, assisté à une partie des travaux de la réunion des représentants des régions tenue vendredi pour convaincre les récalcitrants et leur assurer que des négociations démarreront dès lundi.
Vers l'abaissement de l'âge du départ à la retraite à 57 ans
Selon des sources bien informées, le gouvernement aurait déjà accepté de répondre positivement à la revendication relative à la possibilité d'un départ à la retraite avant l'âge de 60 ans. Alors que la Fédération générale de l'enseignement supérieur (FGESup) réclame un départ à la retraite à 55 ans, l'exécutif aurait accepté que les enseignants ayant accompli 32 ans de services au moins puissent partir à la retraite à l'âge de 57 ans.
La commission administrative sectorielle de l'enseignement secondaire avait décidé en janvier 2018 de ne pas remettre à l'administration les notes des devoirs du premier semestre en signe de refus du ministère de tutelle de satisfaire les revendications des enseignants. Elle a également déclenché deux grèves d'une journée, avant de décider de suspendre les cours à partir du 17 avril.
Outre l'abaissement de l'âge du départ à la retraite conformément à un accord conclu entre la fédération syndicale et le ministère de l'Education qui classe l'enseignement en tant que métier pénible, les protestations des enseignants visaient à satisfaire diverses revendications, dont la revalorisation de certaines indemnités pour restaurer le pouvoir d'achat des enseignants et l'adoption d'un départ à la retraite à 55 ans, l'enseignement ayant été classé parmi les métiers à forte pénibilité. Mais le gouvernement, qui s'est fixé pour objectif de réduire les dépenses publiques, juge ces revendications excessives et estime leur impact financier à plus de 500 millions de dinars par an.


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