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Le Président Ben Ali participe, à Lisbonne, aux travaux du 2ème Sommet Afrique-Europe
Publié dans Le Temps le 09 - 12 - 2007

Lisbonne-TAP - Le Président Zine El Abidine Ben Ali a participé, hier matin, aux travaux du 2ème Sommet Afrique-Europe, qui se tient au Parc international des expositions de Lisbonne.
Ce Sommet auquel prennent part environ 80 Chefs d'Etat et de gouvernement africains et européens vise à adopter une stratégie de partenariat afro-européenne.
Le Chef de l'Etat a également participé à une deuxième séance, tenue après la séance d'ouverture, au cours de laquelle des données ont été présentées sur les volets politique, économique, social et sécuritaire du Sommet.
Energie et changements climatiques"
Le Chef de l'Etat invite l'ensemble des partenaires européens à appuyer les projets de développement dans les pays africains
Lisbonne-TAP - Le Président Zine El Abidine Ben Ali a adressé, hier après-midi, aux participants au 2ème Sommet Afrique-Europe sur le thème "L'énergie et les changements climatiques", qui se tient dans la capitale portugaise Lisbonne, une allocution dont voici le texte :
''Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Monsieur le Président,
Majestés,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Il me plaît tout d'abord d'exprimer à la République Portugaise amie, à ses dirigeants, à son gouvernement et à son peuple, mes vifs remerciements et ma profonde considération pour l'excellente organisation de ce deuxième Sommet Afrique-Europe, et pour l'accueil et l'hospitalité qu'ils nous ont réservés depuis notre arrivée dans ce beau pays.
Monsieur le Président,
Nous sommes persuadés que la tenue de ce Sommet sous votre Présidence et les conditions excellentes que vous avez assurées pour sa réussite, ainsi que notre souci
commun de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les deux ensembles européen et africain, contribueront, sans nul doute, à la réalisation de la solidarité et de la complémentarité auxquelles nous aspirons entre nos deux continents qui sont liés par des relations historiques, civilisationnelles et économiques séculaires.
L'inscription des problèmes de l'énergie et des changements climatiques à l'ordre du jour de notre présent Sommet, témoigne de notre conscience profonde de 'importance de ces problèmes et de notre détermination à les traiter et à en atténuer les incidences. Ce sont des problèmes auxquels nous avons accordé, en Tunisie, toute
notre attention et les avons inscrits au premier rang des grands choix nationaux, tant nous sommes convaincus que le droit à un environnement sain constitue une partie intégrante des droits de l'Homme dans leur sens le plus large et leur dimension la plus globale.
Nous avons, également, adopté une approche pluri-dimensionnelle du développement, dont le but est de limiter les effets des changements climatiques et d'assurer une gestion environnementale saine des déchets solides et liquides, la lutte contre la pollution, l'utilisation des technologies propres, la maîtrise de l'énergie et l'exploitation des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que la promotion du transport collectif et l'extension, le développement et la diversification du couvert végétal et forestier de notre pays.
La Tunisie a signé la Convention internationale sur les changements climatiques, à l'occasion du Sommet de la terre, tenu en 1992 à Rio de Janeiro, et l'a aussi ratifiée. Notre pays a également adhéré, en 2002, au protocole de Kyoto et a mis en place un organisme national spécialisé, chargé du mécanisme de développement propre, et ce, avant l'entrée en application dudit protocole, en février 2005.
Nous sommes persuadés que le mécanisme créé en vertu du protocole de Kyoto peut aider les pays africains et européens à la mise en place de programmes communs de développement pouvant atténuer les effets de la pollution de l'environnement et de l'effet de serre, et concrétiser les objectifs fixés par le Sommet du millénaire.
Nous tenons à exprimer, à cette occasion, notre satisfaction de l'attention que la communauté internationale accorde à notre continent africain et à notre région méditerranéenne, du fait des changements climatiques et des défis naturels qui s'y produisentet qui ne cessent de s'aggraver au fil des années.
La Conférence internationale organisée en novembre dernier à Tunis, sur les ''stratégies de lutte contre les changements climatiques en Afrique et en Méditerranée'', constitue la meilleure illustration de cette prise de conscience internationale de la nécessité de protéger ces deux régions et de garantir la durabilité de leur développement et de leur stabilité.
Cette dernière Conférence est venue couronner une série d'initiatives, de consultations et d'échanges d'informations et d'expertises que nous avions entrepris au sujet des changements climatiques et dont, en particulier, la Conférence ministérielle sur ''le développement durable en Méditerranée'', organisée en 1994 dans notre pays et qui a été marquée par l'adoption de ''l'Agenda 21 pour la Méditerranée'', ainsi que la Conférence internationale sur le tourisme et les changements climatiques, tenue en 2003, qui a été couronnée par ''la déclaration de Djerba'', et le symposium scientifique sur l'avenir des terres arides, que notre pays a accueilli en 2006.
Nous invitons tous les pays présents à ce Sommet à considérer toutes les recommandations et orientations qui y seront adoptées, comme un document de référence indispensable dans la lutte contre les changements climatiques.
Nous invitons, également, l'ensemble de nos partenaires européens à concrétiser les principes de solidarité internationale en la matière, de manière à contribuer à alléger l'impact des changements climatiques et à appuyer les projets de développement dans les pays africains.
Nous insistons, à cette occasion, sur la nécessité de porter l'attention sur les pays africains dont les économies sont en développement, pour leur fournir les aides d'urgence que requiert la présente conjoncture, afin de les prémunir contre les conséquences négatives de la hausse des prix de l'énergie et contre les charges grandissantes des changements climatiques, et les encourager à opter pour les énergies renouvelables et propres.
Les changements climatiques demeureront une source de vive préoccupation pour les pays africains ayant un écosystème fragile, et qui sont, de surcroît, dépourvus des moyens et des mécanismes requis pour faire face aux retombées de ces changements sur leurs économies et sur la condition sociale de leurs peuples.
Nous sommes persuadés que les effets de ces changements climatiques sont toujours plus lourds à supporter, économiquement, pour les pays africains, en raison de l'importance fondamentale qu'occupent les produits agricoles dans leurs exportations, ces produits étant exposés à des facteurs naturels fort préjudiciables, tels que la sécheresse, les inondations, la désertification et l'irrégularité de la pluviométrie, avec leurs conséquences sur la baisse des réserves hydriques et la disparition de plusieurs espèces animales et végétales, sans compter les graves fléaux sociaux qui en résultent souvent, tels que les famines, les endémies et maladies, avec leurs incidences néfastes sur l'emploi, l'exode et l'émigration.
Conscients de la gravité de ces phénomènes naturels et sociaux et des entraves qu'ils portent aux efforts de développement dans notre continent, nous leur avons accordé dans le cadre de l'Union Africaine, toute l'attention qu'ils méritent. Nous ne ménageons aucun effort pour promouvoir la recherche scientifique dans nos pays et pour en tirer profit, au niveau de la surveillance météorologique et la promotion des systèmes d'alerte précoce aux calamités naturelles, pour aider à en alléger les dégâts et à en maîtriser les effets. Les liens géographiques, les relations historiques et civilisationnelles, et les intérêts communs existant entre les continents africain et européen peuvent être mis à profit pour faire face aux changements climatiques. Nos
partenaires européens sont invités à déployer davantage d'efforts pour apporter leur soutien aux pays africains, aux plans technologique et financier, et les aider à assurer les conditions du développement durable.
Nous tenons à souligner, en l'occurrence, que la réussite dans la protection de l'environnement et la maîtrise des effets des changements climatiques et de leurs graves conséquences, ne peuvent se réaliser sans l'adoption de politiques efficaces et audacieuses en matière de rationalisation de la production énergique et de son exploitation, et de réduction des émanationsde gaz nuisibles à l'environnement.
Nos Etats font de leur mieux pour exploiter judicieusement les ressources énergétiques renouvelables et propres que recèle notre continent et, en particulier, l'énergie hydrique, l'énergie éolienne et l'énergie solaire. Cet effort nécessite des investissements considérables et des technologies avancées qui dépassent les moyens dont dispose actuellement notre continent.
C'est ce qui souligne la nécessité d'instaurer un partenariat afro-européen à long terme, pouvant aider nos pays à mettre en œuvre leurs plans de rationalisation de l'exploitation des énergies extraites des produits pétroliers et à recourir aux énergies nouvelles, qui aident à la sauvegarde de l'environnement et de l'écosystème.
Monsieur le Président,
Majestés,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais, pour conclure, exprimer mes remerciements et ma considération à la présidence portugaise pour les excellentes conditions qu'elle a assurées à nos travaux, en formulant le souhait de voir les communautés africaine et européenne faire preuve du courage requis pour affronter les changements climatiques et les catastrophes naturelles avec le maximum de célérité, d'efficacité et de globalité.
Je forme également l'espoir que notre sommet veillera à l'exécution des décisions et recommandations qui en seront issues et contribuera à la stimulation de la coopération et de la solidarité entre nos deux continents, en tout ce qui peut servir les intérêts de nos peuples africains et européens et concrétiser nos aspirations à la paix, à la stabilité, au bien-être et à la prospérité''.

***
Le Président de la République s'entretient avec des chefs d'Etat et de délégation participant au Sommet
Lisbonne-TAP - Le Président Zine El Abidine Ben Ali a eu, hier à Lisbonne, en marge des travaux du 2ème sommet Afrique-Europe, plusieurs entretiens avec des Chefs d'Etat et de délégation participant à ce Sommet.
Avant l'ouverture des travaux, le Président Ben Ali s'est entretenu avec le leader Moammar Gueddafi, chef de la grande révolution du 1er septembre, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, le Président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, le Président mauritanien, sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, le Président français,
Nicolas Sarkozy, le président soudanais, Omar Hassan Al Bechir, le Président sénégalais, Abdoulaye Wade, le Président tchadien, Idriss Deby, le Président malien, Amadou Toumni Touré, le président ghanéen, John Agyekum Kufuor, le Président Nigérian, Umaru Yar'Adua, le Président gabonais, Omar Bongo et le Premier ministre marocain Abbès El Fassi.
Le président de la République s'est, également, entretenu avec le Premier ministre portugais, Jose Socrates, le président du Conseil italien, Romano Prodi et la présidente de la délégation autrichienne, Mme Ursula Plassnik ainsi qu'avec M. Hans-Gert Pottering, président du Parlement européen et des représentants de plusieurs institutions et instances régionales, hôtes du Sommet.
Ces entretiens ont été l'occasion pour le Chef de l'Etat d'échanger les points de vue avec ses pairs africains et européens ainsi qu'avec les chefs de délégation, au sujet des questions inscrites à l'ordre du jour du Sommet et de ses perspectives concernant l'établissement d'une stratégie de partenariat et d'un plan d'action entre l'Afrique et l'Europe.
Ces entretiens ont été, également, l'occasion d'examiner les relations bilatérales entre la Tunisie et plusieurs pays frères et amis participant au Sommet.


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