L'humilité devant les faits est une vertu. On dit souvent aussi que la plus belle femme du monde ne peut donner plus ce qu'elle en a. Vérité implacable ! Le moins que l'on puisse dire c'est que ce constat s'identifie à l'actuelle situation que vit le club phare du Sahel, l'ESS. Sans entraineur depuis le départ de Madhoui pour « insuffisances de résultats » dit-on, la section football de l'ESS, même si en ce moment cette dernière est en vacances, pâtit par l'absence d'un staff technique supposé préparer le programme de travail en ce début de phase d'intersaison. C'est que les dirigeants du club et à leur tête le président Ridha Charfeddine, préfèrent prendre tout leur temps pour trouver l'oiseau rare capable Une situation spéciale En fait, la rupture consommée dans la relation de confiance entre le public et le président du club ne date pas d'aujourd'hui. Il faut remonter au moins à la saison dernière quand l'ESS a été battue de demi-finale de la Ligue des Champions par un score lourd face au Ahly du Caire. Depuis, faut-il le rappeler, les purges tant au niveau des dirigeants administratifs que sportifs et techniques se sont multipliées laissant un vide autour du premier responsable du club, Ridha Charfeddine. Cet échec dans la manière de gérer le club a négativement impacté sur les résultats cette saison. L'Etoile et son président ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Bureau Directeur souvent en mal de cohésion, manque d'efficacité dans l'encadrement , gestion inefficiente d'un certains nombre de dossier, et surtout mauvaise gestion du relationnel avec les instances fédérales, bref le constat est inquiétant. Pour tout dire, certains dirigeants n'ont été pour le président d'aucun secours, d'aucune aide. Là ! Ridha Charfeddine, faut-il le reconnaitre a été seul, suffisamment exposé pour recevoir tous les coups. Pourtant, dans son élan de générosité et d'amour pour le club, n'a pas lésiné sur les moyens pour porter à bout de bras l'ESS. Là aussi, il faut l'admettre, cela n'est guère suffisant. Comme quoi l'argent à lui seul ne suffit pas souvent pour « déplacer les montagnes ». Lemerre, Souayeh et Benzarti sur la même ligne L'opération de recrutement d'un entraineur à la tête du staff technique de l'ESS se complique de jour en jour. Avec Kadri le BD de l'ESS a essuyé un échec total tant le refus manifeste du public a forcé la main au président qui a du renoncer à finaliser l'opération. Depuis, les recherches ont porté essentiellement sur deux anciens coachs de l'ESS , Benzarti et r Lemerre. Même si les deux coachs ont donné leur accord de principe il n'en demeure pas moins vrai que les réticences persistent notamment côté Lemerre. Pas plus tard qu'avant-hier, des réunions se sont succédées entre Ridha Charfeddine d'une part, et (séparément ) Benzarti, et Lemerre ( par téléphone) pour tenter de rapprocher les points de vue. Même Ammar Souayeh est rentré dans la course puisqu'il a rencontré le président étoilé. Il n'empêche et malgré tout ce branle-bas de combat, le nom du futur entraineur de l'ESS n'est pas connu et ce seulement à quelques jours de la reprise d'activité de la section. Est-ce raisonnable ?