L'Inde, premier producteur mondial de cinéma, est l'invité d'honneur des JCC 2018. Il ne s'agit pas d'un cinéma, mais de plusieurs différents de par la langue, l'enracinement culturel et régional, le mode de production et les publics visés… Cela va des films de Bollywood, aux films identitaires et aux films d'auteurs indépendants, à vocation sociale et politique. Les JCC seront l'occasion de montrer les classiques populaires ou intimistes, mais aussi, la diversité des cinémas récents faits par des réalisateurs de calibre infranational, à l'instar de : Leena Yadav, Anurag Kashyap, Nandito Das, Ritesh Batra, etc… L'Inde sera également présente avec ses multiples couleurs, sons, saveurs et arts culinaires. Le cinéma irakien a connu quant à lui ces dernières années, une émergence significative et une effervescence qui ont engendré d'importantes productions. Si pendant des décennies, le cinéma irakien a été le porte drapeau des régimes successifs, le vent de la démocratie a libéré de nos jours, les énergies confirmant certains noms et révélant de nouveaux talents prometteurs, tels que : Abbas Fadhel, Mohamed Al Daradji, Hisham Zaman, Hiner salim … Une panoplie de films sera au programme incluant les productions les plus récentes, et des films plus anciens qui ont contribué à l'édification du cinéma irakien. Le public des JCC aura par ailleurs, le loisir de savourer les films de Glauber Rocha, Ruy Guerra, Carlos Diegues, pour ne citer que ceux là, qui ont permis au cinéma brésilien, d'être l'un des cinémas les plus attachants du monde dans les années 60 et 70. Les années 90 ont marqué un retour progressif de la démocratie, et ont replacé le Brésil dans le circuit international de la cinématographie mondiale. Aujourd'hui, le cinéma brésilien est diversifié et ouvert sur le monde ; il est représenté par des jeunes cinéastes célèbres, dont : Walter Salles, José Padiha, Felippe Barbosa, Fernando Meirelles, et bien d'autres. Enfin, plurielle, la cinématographie du Sénégal a contribué à l'essor du cinéma africain et s'est imposée sur la scène internationale. Le Sénégal est le pays partenaire historique des JCC puisqu'il était présent en force, dès les débuts en 1966. Ousmane Sembene est considéré comme co-fondateur des JCC, et a obtenu le premier Tanit d'Or avec son film « La noire de … » Ce partenariat stratégique ne s'est jamais démenti, le Sénégal ayant été présent à toutes les sessions depuis 52 ans, aussi bien par ses films que par ses réalisateurs comédiens musiciens, écrivains et critiques, qui ont fait la grandeur du cinéma sénégalais et le bonheur des cinéphiles tunisiens.