Après la perte par le CSS de deux points lors de la précédente journée contre le Stade tunisien par la faute du très contestable arbitrage de Nasrallah Jaoudi qui l'a privé ce jour là de deux penalties indiscutables, le CSS dans la foulée, vient de gaspiller deux autre points en concédant le nul au CSHL sur la pelouse du stade Mhiri. La formation sfaxienne a été certes lésée encore une fois par l'arbitrage, Sadok Selmi s'étant retenu de lui accorder un penalty évident devant sanctionner une faute de la défense sur Hamza Methlouthi à la 79'. Ruud Krol n'a pas vu juste dans la composition de l'entrejeu Mais tout compte fait, le CSS ne devait en vouloir qu'à lui-même pour n'avoir pas pu mettre le ballon dans les filets hammam-lifois. Malgré les deux occasions de but qu'il se créa en première mi-temps que sauva avec brio le gardien Guesmi, le football qu'il a développé au cours de cette première période de jeu fut des plus approximatifs sur le plan de la relance et de l'animation offensive. La cause principale de jeu tâtonnant de l'ensemble sfaxien durant la première mi-temps est le mauvais choix de la composition du milieu du terrain qui s'avéra en présence de joueurs peu créatifs A l'exception du seul Hriz lui-même à court d'inspiration les autres éléments de l'entrejeu à savoir, Huber, Kouakou, et autre Karaoui ne sont pas suffisamment performants au niveau de la construction du jeu. Le CSS a perdu ainsi plus de 60 minutes avant que Krol ne se décide à rectifier le tir en se décidant à aligner Jassem Hamdouni et Houssam Ben Ali qui ont suppléé respectivement Marzouki et Harzi. Avec la rentrée de ces joueurs créatifs, les attaques du CSS devinrent plus incisives. Mais la malchance d'une part (tir de Bouraoui sur la transversale) le brio de Gusemi qui sauva deux sérieuses occasions de but et la précipitations des avants sfaxiens confrontés à une véritable course contre la montre n'ont pas permis aux camardes de Chaouat de s'en sortir avec une victoire qu'ils auraient bien méritée malgré la bonne sortie de leur adversaire qui a évolué sur ses propres moyens. La place de Marzouki sur le banc L'on a pas aussi compris l'entêtement de Krol a aligner systématiquement Alaeddine Marzouki qui passe depuis quelques semaines par une mauviase période. Tout comme contre le ST, il fut l'auteur d'une décevante sortie face aux Hammam-lifois. A notre humble avis le technicien néérlandais aurait dû le mettre sur le banc et aligner à sa place Manacho auquel il n'a pas encore donné sa chance depuis qu'il fut recruté lors du dernier mercato sur fond d'un litige juridique entre le CSS et son ex club, Ittihad Alexandrie. Un adversaire Hammam-lifois bien appliqué tactiquement Mais l'échec du CSS ne devrait pas pour autant diminuer du mérite du CSHL qui a fourni une prestation bien honorable sur le plan tactique. Bien organisé en défensive, il a réussi en effet à contenir la plupart des assauts, souvent désordonnés, de son adversaire. Mieux encore, il a par moments et notamment au début de la seconde mi-temps essayé de le surprendre sur des contres axés sur la paire placée à la pointe de l'attaque constitué par Tarak Kdhami et Ghaïth Sghaier. Mais il lui Le CSHL s'est bien battu pour finalement réussir à ramener le point du nul qu'il est venu chercher à Sfax qui lui a valu de se racheter de son inattendu défaite la journée d'avant face à l'US Tataouine.