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Halal, haram: on est encore là ?
Publié dans Le Temps le 03 - 01 - 2019

Jusqu'à un passé proche, la Tunisie baignait dans une bienheureuse insouciance par rapport aux différends religieux qui secouent depuis la nuit des temps d'autres pays. Pourtant, depuis la révolution, la thématique religieuse s'est imposée de force dans le quotidien des Tunisiens et les politiciens de tous bords l'ont utilisée comme une carte maîtresse, qu'ils soient pour ou contre l'islamisation de la Tunisie. Mais pas seulement !
Outre les leaders politiques, les artistes et autres personnalités publiques ne se sont pas, eux aussi, privés de jouer la carte de la religion pour faire fructifier... leur business. Car, oui l'islam peut être un sacré business aux fruits bien juteux. Alors que rien ne les y obligeait ou presque, on se rappelle encore du basketteur Salah Mejri et du nageur Oussema Mellouli posant à ses côtés dans son bureau de Montplaisir.
On se rappelle encore la kyrielle d'artistes reçus également par le Cheikh et les photos qui ont été diffusées alors. Aujourd'hui, c'est un autre sportif qui crée la polémique. Hatem Trabelsi, ancien footballeur, a quant à lui avancé qu'il était haram de souhaiter une bonne année à autrui, affirmant que les fêtes des Musulmans rendaient gloire à Dieu et que les fêtes des mécréants n'étaient que vices et pêchés.
Un raccourci bien hâtif qui a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. Nombreux sont, en effet ceux qui ont dénoncé ces propos, condamnant l'amalgame entre festivités du nouvel an et hérésie quand d'autres se sont méchamment moqués de Faouzi Ben Gamra, le chanteur chroniqueur qui, après de longues années prônant un islam quasi-radical, s'est remis à la chanson et au Mésoued à l'occasion du nouvel an, reprenant ses titres d'époque et cassant ainsi les codes basiques d'une idéologie classant la musique comme « haram ».
Ainsi donc, l'on se retrouve empêtré dans un cercle vicieux entre halal et haram, entre pêchés et actes autorisés, entre les avis extrémistes des uns et la tolérance absolue des autres. Mais pourquoi donc faut-il que l'Islam soit mêlé à tous ces débats stériles ? A quoi nous servent les avis des uns et des autres sinon à nous empêcher de se pencher sur les vrais problèmes de la Tunisie ?
La discrétion n'est-elle pas l'essence même de la religion ou bien faut-il recourir à ce sujet à chaque fois qu'on a besoin de créer le buzz ? Maintenant que l'année 2019 et que l'heure sera bientôt aux élections et aux campagnes électorales, gageons que la carte de l'islam sera de nouveau usée jusqu'à l'usure par nos politiciens qui ne manqueront pas de se faire épauler par des personnalités politiques de tous bords afin de convaincre les électeurs, selon les orientations politiques de chaque parti, que l'islam est une bonne ou une mauvaise chose. Et la boucle sera bouclée.


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