En somme, il faut s'y préparer, afin de ne pas être pris de court. L'éventualité d'une année hasardeuse ? Oui, mais il faut envisager le côté plein du verre : le dénouement en sera heureux. Paraît-il. Douze mois, c'est long quand même, lorsque ça tire de tous les côtés. Oui mais il y aura les élections entretemps ; et il ne s'agit pas de chômer ! Dans l'intervalle, de l'eau en cascades coulera sous les ponts. Il faudrait voir que ça ne finisse pas dans l'arche de Noé. Il ne sera pas possible de sauver grand monde, alors il vaut mieux assurer ses arrières. Et s'arranger pour reculer déjà afin de mieux sauter. Enfin, chacun sa méthode, et il y aura du pain sur la planche. Oui pour tout le monde. Pour l'heure, la vigilance est de mise. L'œil et le bon. Pas de baisser de garde, par de roupillon impromptu, pas de répit. C'est peut-être fatiguant, mais c'est largement payant sur le retour. Non, pas le retour de bâton, celui-là a déjà choisi sa visée : il faudrait juste qu'il sache garder le cap. En attendant des jours meilleurs, les Etats Unis appellent leurs concitoyens à être prudents et sur leurs gardes, pour cause de menaces terroristes imminentes intramuros. Bien renseignés les « Amerlocks » : ils pourraient peut-être éclairer notre lanterne vu qu'on nage dans la saumure. Ce serait le moment de montrer qu'ils ont, eux aussi, changé de cap. Entre-temps, les jeux sont faits. Est-ce qu'ils sont faits les jeux ? Question piège. Les tarots, non, pas les tarots, la boule de cristal, non, pas la boule de cristal, le marc de café alors ? Non, pas le marc de café. Et puis tant pis on s'en fout : il paraît que Dubaï déménage en Tunisie. Ou tout comme. Dans combien de temps ? Deux ou trois ans et quelques escarmouches. Pas de mouron, on s'en sortira. Pas de retour en arrière. C'est dit : cochon qui s'en dédit…