« Contrairement à ce que prétend Seifeddine Makhlouf en direct à la radio, la proposition d'Al Karama, à propos de loi relative à l'amendement du décret-loi 116 de l'audiovisuel, mentionne clairement que les radios n'ont plus besoin de licence pour exercer. Voici la preuve signée par le député lui-même avec un cachet. Un cachet qui, d'ailleurs, est contraire aux lois tunisiennes, puisqu'il mentionne « République tunisienne » et « Assemblée des représentants du peuple ». Seuls les organismes officiels ont le droit de mentionner cela dans leurs documents officiels. Visiblement, M. Makhlouf ne maîtrise pas vraiment les lois tunisiennes, bien qu'il soit avocat, et ne maîtrise même pas les textes qu'il soumet lui-même au Parlement ». Haythem El Mekki (Journaliste et Chroniqueur-Radio) « Durant cette transition démocratique, et 10 ans durant l'enfant n'est pas considéré comme une priorité. Cela veut dire que nous avons l'opportunité de rêver et de construire ensemble un projet pour les générations futures. On peut tout changer et ne rien garder de ce qui a montré ses limites. On peut le faire en impliquant les enfants, car en les laissant de côté, ils ont construit un rêve, un modèle qu'ils partagent à notre insu. Au lieu de les laisser dans ce monde parallèle, incompris, alimentant un éternel conflit de générations, innovons et construisons avec eux le monde qui sera le leur. Nos références sont celles de notre passé, nos querelles et divergences sont l'héritage de notre passé. Ce n'est pas avec notre seule imagination que nous construirons leur futur. Les jeunes qui ont fourni l'énergie de la révolte ont été écartés du processus de construction de l'avenir. Au lieu d'en faire l'instrument de l'innovation et des solutions d'avenir nous en avons fait un problème et un poids pour la société ». Moez Chérif (Président de l'Association tunisienne de défense des droits de l'enfant) « Contrairement à ce que laissent croire certaines parties politiques, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, n'a aucune intention de former un bloc parlementaire pour le soutenir à l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Les parties qui se cachent derrière la diffusion de ces « rumeurs » doivent apporter des détails. Par ailleurs, la dernière rencontre d'Iftar, organisé à la Kasbah, à l'honneur des chefs des partis et blocs parlementaires formant la coalition au pouvoir, a permis d'évoquer les relations tendues entre les différents blocs parlementaires de la coalition au pouvoir considérant que ces relations sont loin d'être bonnes. Il a fait savoir que le chef du gouvernement a appelé l'ensemble de ses invités à apaiser les tensions ». Hassouna Nasfi (Président du bloc de la Réforme Nationale) « Une équipe de recherche finlandaise a émis des scénarios pour démontrer la faisabilité d'une transition énergétique 100% renouvelable en Tunisie (et dans la région MENA en général) à l'horizon 2030. Ainsi le coût actualisé de l'énergie varierait entre 40.3 et 52.8 €/MWh. Le scénario le moins cher correspondant à une collaboration technologique dans la région MENA. Quant au deuxième scénario, il suppose l'absence de collaboration régionale. Avec des prévisions allant jusqu'à 2100, la transition ER réduirait les coûts de l'énergie de 55 à 69% comparant au modèle de production actuel. Le coût de l'eau par un procédé de désalinisation alimenté par de l'ER s'élèverait ainsi à 1.4 €/m³. Aujourd'hui c'est l'urgence, et le débat public devrait s'orienter vers les questions de développement, au lieu des tiraillements politiques ». Hazem Krichene (Chercheur - Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique)