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Pouvoir et discriminations… au nom de la Chariâa !
Publié dans Le Temps le 19 - 05 - 2020

Le jeune régime islamique était comme l'affirme l'auteur, exposé à toutes sortes d'erreurs. Il fallait, pour les musulmans de cette époque, outre les critères de la conscience et de la responsabilité du Calife devant Dieu, établir par écrit, un système qui définit les principes de gouvernement, afin que le calife sache la nature exacte de la tâche qui lui est confiée.
Les Musulmans avaient besoin de créer une constitution, qui serait conforme au Coran et à la Sunnah, et qui fixerait la mission du Calife et les limites de son pourvoir, et ce pour éviter les débordements et les éventuelles tensions et discordes.
L'auteur donne à titre d'exemple la différence d'attitude entre les deux califes Omar et Othman, envers leurs parents. Alors qu'Omar les privait pour faire œuvre pie, Othman les a favorisés, aux dépens du trésor public, ou Mel Al Muslimin, pour faire œuvre pie également.
Les deux étaient convaincus qu'ils agissaient selon les préceptes de l'Islam, lesquels incitent à préserver les biens des Musulmans, mais également à prendre soins de ses parents.
Si les Musulmans avaient une constitution écrite cela aurait pu éviter la grande discorde qui aboutit aux assassinats des califes, bien qu'ils furent les compagnons du Prophète, qui étaient dans leur for intérieur déterminés à appliquer à la lettre les préceptes de l'Islam, à travers le Coran et les conseils prodigués par le Prophète.
Omar Ibn al Khattab, fut tué par Abou lou'loua' un esclave persan, pour avoir refusé d'intervenir, auprès de son maître afin de réduire la taxe d'affranchissement.
Avant de rendre l'âme et ayant appris qui était son assassin, Omar fut réjouis que ce n'était pas un Musulman qui a répandu son sang.
Cependant qu'avec Othman ce n'était pas la même situation, et ceux sont des Musulmans qui ont investi son domicile pour le tuer.
Dès lors, commencèrent les tueries entre Musulmans, durant la période la plus sombre de l'Islam celle de la grande discorde durant laquelle le sang a coulé entre Musulmans, lesquels ne se souciaient plus des préceptes de l'Islam, qui préconisent la tolérance et la solidarité.
Taha Hussein fait remarquer à ce propos :
« Ce qui nourrissait le ressentiment des mécontents, c'était d'abord leur attachement à la lettre au texte coranique, et ensuite leur déplaisir de voir accorder le pardon à un assassin, parce qu'il était le fils d'un calife et parce qu'il avait tué un Persan récemment converti et deux tributaires. Ce pardon laissait poindre une discrimination entre les Musulmans….tandis que Dieu n'a pas fait de différence parmi les fidèles, quant à la valeur sacrée de leur sang, quant à leurs biens et leur honneur, quels que soient leurs pères et leurs races ».


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