p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Rached Ghannouchi serait-il de nouveau candidat à la présidence d'Ennahdha ? Qu'en est-il de l'élargissement de la coalition du pouvoir avec l'inclusion de Qalb Tounès ? Contrairement aux promesses électorales annoncées par Rached Ghannouchi, lors des dernières élections législatives et présidentielles, Ennahdha exige l'inclusion de Qalb Tounès au gouvernement. Abdelkrim Harouni, Président du Conseil la Choura à Ennahdha, précise, à ce propos, qu'ils n'ont aucun véto. Il va plus loin en exprimant que l'élargissement de la coalition au pouvoir n'est plus une option. « C'est une obligation. Nous essayons d'élargir la coalition au pouvoir. Objectif : création d'un gouvernement d'unité nationale », explique-t-il lors d'un point de presse organisé hier, deux jours après la tenue de 40ème session du Conseil la Choura. Une session consacrée d'après Harouni, à deux principaux volets : le paysage politique national et le 11ème congrès d'Ennahdha. Un congrès qui provoque la division au sein même du parti sur la base de la candidature de Rached Ghannouchi. Les réponses de Harouni furent nuancées. D'une part, il évoque le respect du règlement interne ainsi que la loi organique du parti. Deux contraintes principales à la candidature du leader islamiste. Pour lui, Ennahdha est un parti démocratique. D'une autre part, Harouni évoque que c'est le congrès qui décidera le sort de la candidature de son leader. « La loi organique du parti met terme à la présidence de Rached Ghannouchi qui a encore un rôle à jouer. Quel serait le rôle et quelle serait la nouvelle position ? C'est au sein du parti que nous allons négocier cette affaire », répond-t-il. Oui mais, non à Elyès Fakhfakh Ennahdha soutien encore le gouvernement de Fakhfakh. Un soutien qui demeure tributaire des résultats des investigations relatives aux dernières accusations du Chef du gouvernement. Harouni, explique que la position d'Ennahdha dépondrait du sort des enquêtes. Il avance ce qu'il appelle la présomption d'innocence. Pour lui le chef du gouvernement est innocent jusqu'à preuves contraires. Ennahdha veut le beurre et l'argent du beurre. D'une part, ils se prononcent pour le soutien de l'actuel gouvernement. D'une autre, ils exigent l'élargissement de la coalition du pouvoir et poussent leurs ministres à démissionner. A ce propos, Abdelkrim Harouni, nie totalement l'affaire de potentielles démissions. Pour lui, aucun incident n'est survenu. Brièvement, il explique qu'au pire des cas, les ministres nahdhaouis vont passer à l'action, sans recourir aux menaces. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"