p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" «Les syndicalistes qui attaquent les membres du conseil national et les accusent de vouloir amender le statut de l'UGTT veulent pousser vers les divisions et les conflits au sein de l'organisation», répond le secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l'UGTT, Sami Tahri p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le démarrage, hier, des travaux du conseil national de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a été marqué par le durcissement du bras-de-fer opposant les syndicalistes défenseurs de l'alternance à la majorité des membres de direction sortante qui souhaitent se cramponner à leurs postes en amendant l'article 20 du statut de l'organisation qui limite à deux mandats l'exercice de la responsabilité au Bureau exécutif national. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Alors que les défenseurs de l'amendement de ce fameux article 20 manœuvrent dans les coulisses pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats des membres Bureau exécutif de la centrale syndicale à deux seulement, les pourfendeurs de cet amendement ont organisé un rassemblement de protestation devant l'hôtel qui abrite les travaux du conseil national. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Des dizaines de syndicalistes, issus de nombreux secteurs d'activité et de différentes régions du pays ont ainsi exprimé leur rejet de l'amendement de l'article 20 visant à permettre aux membres du Bureau exécutif actuel ayant déjà accompli deux mandats de se maintenir dans leurs douillets fauteuils. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Oh Hached réveille-toi, et viens voir le putsh (NDLR : Farhat Hached, fondateur de l'organisation)», «Ni tawrith (transmission héréditaire), ni tamdid (prolongement des mandats), l'amendement de l'article 20 ne passera pas», «Ni coalition (coalition Al-Karama) , ni Frères musulmans, l'UGTT est entre de bonnes mains», «L'UGTT est indépendante, la décision revient à la base », ont notamment scandé les protestataires. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"En réponse à ces accusations, le secrétaire général adjoint et porte-parole officiel de l'UGTT, Sami Tahri, a estimé que les syndicalistes opposés à l'amendement de l'article 20 cherchent à semer la sédition au sein de l'organisation. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Les syndicalistes qui attaquent les membres du conseil national, dont le nombre s'élève à 560 personnes, et les accusent de vouloir amender le statut de l'UGTT veulent pousser vers les divisions et les conflits au sein de l'organisation », a-t-il affirmé dans une déclaration accordée à l'agence TAP, en marge du démarrage des travaux du conseil national. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Tahri a également indiqué que «l'amendement de l'article 20 du statut de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne relève pas des prérogatives du conseil national, mais des attributions du congrès national ». En effet, l'article 20 du statut de l'UGTT, qui a été adopté lors du congrès extraordinaire de la centrale syndicale, qui s'est tenu à Djerba en 2002 après les années de «verrouillage» de l'organisation par l'ancien secrétaire général Ismaïl Sahbani, ne peut être amendé que lors d'un congrès. Et pour tenir un congrès prématuré, c'est-à-dire extraordinaire, il faut qu'une majorité des membres du conseil national de l'UGTT le sollicite. Dans ce cadre, la convocation d'un congrès extraordinaire de l'organisation constitue être le principal enjeu de la réunion du conseil national dont les travaux se sont ouverts hier à Hammamet. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Issue incertaine p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'article 20 ne permet pas à 9 des 13 membres de l'actuel Bureau exécutif national de la centrale syndicale de se représenter lors du prochain congrès. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Il s'agit de l'actuel secrétaire général Noureddine Taboubi et des membres du Bureau exécutif Sami Tahri, Bouali Mbarki, Abdelkrim Jrad, Samir Cheffi, Mohamed Msalmi, Anouar Ben Gaddour, Hfaïedh Hfaïedh et Kamel Saad. Ces derniers manœuvrent depuis quelques mois pour pousser une majorité des membres du conseil national à convoquer un congrès extraordinaire. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Le débat autour de l'amendement de l'article 20 n'est pas un sujet tabou», s'est défendu Sami Tahri en mars dernier. Même son de cloche chez le secrétaire général adjoint chargé de l'administration et des finances, Bouali Mbarki : «L'article 20 n'est pas du Coran. Ce n'est pas un texte sacré auquel on ne peut pas toucher. C'est un article qui peut être révisé, sans nuire au fonctionnement démocratique des structures de l'organisation». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Selon des sources syndicales, «les membres du Bureau exécutif qui ne pourront pas briguer un nouveau mandat tentent par divers moyens de s'assurer, dans un premier temps, une majorité favorable à l'amendement de l'article 20 au conseil national lors d'un congrès extraordinaire». La deuxième étape serait, selon les mêmes sources, de désigner par des moyens dont ils connaissent le secret, des congressistes favorables à l'amendement, et faciliter ainsi le vote d'une motion autorisant la suppression de la limitation des mandats lors d'un éventuel congrès extraordinaire. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Mais l'issue du bras de fer entre les défenseurs de l'alternance et ce qu'il est convenu d'appeler «la bureaucratie syndicale» paraît incertaine. D'autant plus que les manœuvres des membres du Bureau exécutif qui souhaitent faire sauter le verrou de l'article 20, et briguer ainsi un nouveau mandat, se heurtent à une forte résistance des dirigeants de beaucoup de structures sectorielles et régionales de l'organisation, dont les puissants syndicats de l'enseignement. Les pourfendeurs de l'amendement de l'article 20 ont déjà fait entendre leur voix lors d'un rassemblement organisé mardi dernier à la place Mohamed Ali à Tunis. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour rappel, l'ancienne direction de l'UGTT élue au congrès de Djerba (2002) a tenté sans succès d'amender l'article limitant les mandats des membres de Bureau tenu exécutif lors du congrès de Monastir tenu en décembre 2006. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'amendement de cet article très controversé a été également rejeté lors du 23è congrès de l'organisation tenu à Tabarka en janvier 2017. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p3" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"W.K.